Chapitre 48 :

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-Dans tous les cas si on va à la police je pourrais gérer ma peine. Moi tant que ton père et son secte pourrisse en prison je m'en fiche complètement de mon sort. Répondis je faussement.
-Malheureusement tu n'es même pas crédible. Regarde toi, il suffit de te regarder pour savoir que ce que tu dis est faux. La prison ne te fais certes pas peur mais terminer sur le même banc que ceux qui t'ont fait du mal ça, ça va te faire agoniser crois moi. M'affronta Sophie. Mais maintenant que j'y pense tu mérites un châtiment encore plus douloureux qui est la solitude.

Pendant tout son monologue, je la regardais sans rien dire.

-Tu as perdu ta langue Bella ? Rigole t'elle. Mansour je crois que ça sera tout pour aujourd'hui. J'ai eu une journée assez mouvementé, je vais aller me reposer. Chéri tu viens on va dormir ? Demande t'elle à son mari.
-Bien sûr. Répond ce dernier en passant son bras sur ses épaules.
-Bonne nuit Mansour ! Dirent t'ils tous les deux en m'ignorant.

Quand il ne resta que Mansour et moi dans le salon, je baissais immédiatement les yeux avant de m'installer sur le canapé tout en face de lui.

-Pourquoi tu m'as fait ça Bella ? Demande t'il d'une voix à peine audible.
-Je suis désolée. Répondis je sur le même ton.
-Dis moi la vérité est-ce que tu m'as aimé au moins ?
-Oui. Oui je t'ai aimé véritablement et je continue à t'aimer Mansour. Ne me quittes pas je t'en supplie, laisse moi une seconde chance.
-À quoi bon si tout ce qu'on a construit, nous l'avons construit sur des mensonges. J'en viens même à me demander si je suis le père de ton enfant.
-Tu es son père. Dis je aussitôt. Depuis que tu es de nouveau apparu dans ma vie ou je veux dire depuis notre mariage je n'ai jamais rencontré une autre personne que toi. Il te ressemble trait pour trait, c'est ton bébé. Il y a pas de doute.
-Il est peut être la seule vérité dans notre mariage.
-Non il y aussi l'amour.
-Bella tu m'as humilié au plus haut point et je ne pourrais te pardonner tout ça. Même si j'arrivais à le faire ce n'est pas pour autant que tu referas parti de ma vie. C'est quand même à cause de toi que mon oncle a perdu ses deux jambes. Remercie nous de ne pas t'avoir balancer à la police pour ça.
-Qu'est-ce que je peux faire ? Je ne veux pas te perdre, tu es si important pour moi. Dis je cette fois au bord des larmes.
-Dis moi sincèrement si j'avais été à ta place tu m'aurais pardonner ? Lève la tête, regarde moi droit dans les yeux et affronte moi du regard comme tu l'as toujours fait pendant tout ce temps et répond moi.
-Ne me pose pas cette question.
-Regarde moi et répond à cette question. Ordonne t'il.
-Non. Non. Répétais je en le regardant comme il me l'a demandé. Jamais je ne t'aurais pardonner si ça avait été toi à ma place mais....
-Va t'en.
-Quoi ?
-Va t'en j'ai dit. SORS IMMÉDIATEMENT DE CHEZ MOI ! Hurle t'il en se levant brusquement. ALLEZ HORS DE MA MAISON. Cria t'il en me prenant violemment le bras pour m'amener vers la sortie.
-Non non lâche moi. Lâche moi Mansour. Tu me fais mal. Me débattais je en vain.
-Tu.sors. Rétorque t'il en pointant la porte du doigt.
-Je sortirais à la condition que mon fils vienne avec moi.
-J'espère pour toi que tu as bien profité de ta journée avec lui car c'est bien la dernière fois que tu le touches. Répond t'il en me lachant furtivement le bras.
-Tu ne peux pas me séparer de mon enfant. Tu n'en as pas le droit, il n'a qu'un mois et il a besoin de sa mère.
-Sa mère ? Une personne aussi mauvaise qui ne fait que mentir et qui fait abus de son pouvoir et de son argent pour avoir ce qu'elle veut en se foutant complétement du mal qu'elle inflige aux autres personnes, est-ce ça une mère ?
-Tu n'as pas le droit de me juger. Tu ne sais pas tout ce que j'ai traversé pour en arriver là.
-Je m'en fiche de tout ça mais cet enfant n'aura plus besoin de toi. Il m'a moi et il a sa tante. Il y aura désormais plus de place pour toi.
-Mansour si jamais tu ne me donnes pas mon enfant.....
-Garde ta salive, je veux plus t'entendre. Sors, ne me force pas à te mettre à la porte.
-Et toi ne me forces pas à te traîner en justice pour la garde de mon enfant.
-Je répondrais à l'appel du tribunal. Dit il en me prenant à nouveau mon bras pendant que je me débattais sans issus car il avait déjà ouvert la porte avant de me jeter dangereusement dans la rue.

J'atteris sur une flaque d'eau sale qui tacha toute ma robe, en plus de ça j'étais pieds nus et sans rien dans les poches. Heureusement qu'il n'y avait personne à cette heure-ci dans ce quartier désertique.

-J'en profite pour te dire que je te repudie, je t'enverrais les papiers du divorce. Ajoute t'il avant de fermer la porte d'entrée à clé.
-OUVRE CETTE PORTE MANSOUR ! OUVRE MOI LA PORTE ! JE VEUX MON FILS. TU N'AS PAS LE DROIT ESPÈCE DE SALOP. TU N'AS PAS LE DROIT DE ME SÉPARER DE MON BÉBÉ. Hurlais je en frappant la porte.

J'ai fait un dépassement de soi pour pouvoir accepter que j'étais enceinte. Pendant toute ma grossesse, je me suis battu moralement pour enfuir les souvenirs de ma grossesse précédente et j'ai tellement eu peur de perdre mon bébé que je n'ai pas eu la conscience tranquille pendant les neufs mois.
Et maintenant que je l'ai eu dans le plus grand des normalités, me voilà séparer de lui à seulement un mois. Si jamais je ne le récupére pas, il n'aura aucun souvenir de moi qui suit sa mère et il ne gardera que l'image qu'on lui donnera de moi.
C'est vraiment pas ce que je veux.

-Man..sour... S'il te plaît laisse moi mon fils. Prononçais je en me laissant glisser sur la porte pour finir à nouveau au sol et mes larmes commencèrent à couler petit à petit.

-Tiens tiens qui voilà. L'arrosoir serait il arrosé par hasard ? Rigola une voix qui m'était familier.
-Non pas toi, s'il te plaît pas toi. C'est pas le moment. Dis je en cachant mes yeux sans relever la tête.
-Oh que si. J'ai plus ou moins gâché ta vie Bella puis tu en a fait de même avec moi pour te venger. Maintenant c'est encore à mon tour de prendre les commandes et crois moi cette fois-ci tu t'en releveras pas. Je savais que tes mensonges n'allait pas faire long feu, pendant tout ce temps là je n'ai cessé d'enquêter sur toi et voilà qu'aujourd'hui la chance me fait passer par là pour te voir aussi mesquine.



#D'après vous qui est cette personne ? J'attends vos réponses en commentaires.#




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Dans Le Parcours D'une Prostituée Sénégalaise.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant