Je t'aimais, je t'aime et je t'aimerai 2

Un simple au revoir

La musique est de retour! Le morceau que j'ai choisi pour ce chapitre s'appelle "Say you won't let go" (Dis-Moi que tu ne lâcheras pas) de James Arthur. Vous allez comprendre pourquoi j'ai fait ce choix au fur et à mesure de ce chapitre que j'ai écrit en une nuit j'espère donc qu'il vous plaira autant qu'il me plait. Commencez à l'écouter au petit symbole habituel: 🎼
Bonne lecture à vous, bon week-end et
n'oubliez pas de regarder des scènes mileven quand ça ne va pas, c'est ce qui nous fera tenir en vie jusqu'à juillet 2019😁
J'vous aimes❤️

CHAPITRE 3: INDEPENDANCE DAY

Pdv Steve

Je n'arrivais toujours pas à y croire. Après deux semaines sans nouvelles, deux semaines où elle ignorait mes appels, deux semaines où je la voyais changer de direction dès qu'elle m'apercevait, elle m'avait rappelé. Nancy Wheeleer, cette jeune femme qui m'avait prit le cœur et qui ne me le rendrait certainement jamais.

Assis à la terrasse du café du centre commercial Starcourt, mon verre de coca posé devant moi, je me passa furtivement une main dans mes cheveux que j'avais aspergé trois fois de mon spray Farrah Fawceet. Et si j'avais dû recommencer tant de fois, ce n'était pas par coquetterie. En réalité, j'étais maladivement angoissé par l'appel de Nancy. «Rejoins-moi au café de Starcourt à 11h, à la table où on se met à chaque fois.» m'avait-elle ordonné d'une voix totalement neutre après avoir raccroché immédiatement. Je ferma longuement les yeux et respira à grandes goulées. «Ne te fais pas trop d'idée, Steve Harrington. Ce n'est qu'un simple rendez-vous» me dis-je à moi-même. Certes, ce n'était qu'un simple rendez-vous. Mais Nancy, elle, était loin d'être une simple fille.

Je jeta un énième regard à l'énorme horloge du centre commercial: 11h10. Et j'étais arrivé avec 10 bonnes minutes d'avance, sachant ma petite amie toujours en avance. Je poussa un soupir. Si c'était une blague, elle était de très mauvais goût. Nancy ne m'aurait quand même pas poser un lapin?

Puis, soudainement, une voix m'interpellant se fit entendre. Je tourna alors ma tête vers l'entrée et fis face à la dernière personne que je pensais rencontrer aujourd'hui. La personne que je ne pensais même plus jamais recroiser.

-Jo... Jonathan?

Il n'avait pas changé depuis l'année dernière. Toujours les mêmes cheveux pas coiffés, les mêmes yeux fatigués, l'air toujours aussi perdu. Mais aujourd'hui, ces trois traits ressortaient encore plus.
Il avait l'air de ne pas avoir dormi depuis des semaines, des cernes de la taille d'un pneu étaient présentes sous ses yeux et il semblait aussi ébahi de me voir ici que je ne l'étais. On aurait pu le comparer à un zombie sortant de sa tombe des années après sa mort, comme dans le clip Thriller de Mickaël Jackson.

-Qu... Qu'est-ce-que tu fous ici? balbutia t-il d'une voix troublée en se rapprochant de la table où j'étais assis.

-C'est plutôt à moi de te le demander non? répliquais-je encore sous le coup de sa brutale apparition.

Il poussa un souffle perturbé et marmonna d'une voix couverte:

-Je suis de retour pour une partie des vacances. Je suis arrivé hier.

J'hocha la tête comme un automate. Même si j'avais à présent compris pourquoi il était de retour à Hawkins, ça ne m'expliquait pas pourquoi il se retrouvait dans le même jour endroit que moi, à la même heure et qui plus-est avec une rose rouge dans sa main droite. Ce fut ce détail qui me fit tout comprendre. Enfin, j'espérais vraiment me tromper.