Myriam : kidnappée par son ex.

Partie 5

Chapitre 5

Et voilà. On a démarré. C’est Abdel qui démarre et il roule vraiment vite. J’ai un peu peur qu’on fasse un accident mais je ne dis rien. C’est déjà grâce à lui que je ne suis pas dans le coffre. Je m’installe confortablement et regarde par la fenêtre. Je regarde le paysage défiler.  Je repense à mes proches qui doivent être morts d’inquiétude. Je chasse une larme qui coule sur ma joue avec agacement. Il faut que je reste forte et que je m’échappe. Je ne peux pas me permettre d’être faible dans cette situation et je le sais ! Sinon c’est la mort assurée. Je me force à ne plus y penser et m’allonge. Je remarque qu’Amine me regarde à travers le rétro. Il me surveille. Je lui lance un sale regard car il m’a vraiment déçue. Je le pensais gentil mais le coup du « j’te fous dans le coffre » pour être tranquille m’est resté en travers de la gorge.

Vous devez vous dire qu’après tout on n’est pas amis et c’est mon kidnappeur il ne me doit rien. Mais le fait qu’il ait été un peu gentil en me sortant du coffre m’avait fait voir une autre façade de lui.

Je ferme les yeux et m’endors.

Je me réveille quelques heures après. Je suis complètement déboussolée et j’ai des courbatures partout. Mais bon dormir m’a fait du bien. Je m’aperçois que ce n’est plus Abdel qui conduit mais Amine. Je me frotte les yeux, m’étire comme je le peux et regarde par la fenêtre pour essayer de voir ou on est. Et la… le CHOC ! Les panneaux ne sont pas écrits en Français ! Ou est ce qu’on est ?? Ayant fait de l’espagnol au lycée (Et même si, il faut l’avouer, je n’étais pas très douée) je constate qu’on est pas en Espagne. Ce n’est pas de l’espagnol mais ça y ressemble fortement.

Moi : Ou est ce que vous m’emmenez ?

Amine me regarde quelques instants puis se reconcentre sur la route. Il ne me répond pas. Supeeeer ! Je vais le tuer.

Moi : OH ! Je t’ai parlé ! Ou est ce qu’on est et ou est ce qu’on va ?

Amine (En soufflant d’agacement) : On est en Italie.

Moi : Et qu’est ce qu’on fait en Italie ? Enfin plutôt qu’est ce que JE fais en Italie ?

Lui : On te ramène chez le boss.

Moi : Pour quoi faire ?

Lui : Tu poses trop de questions.

Moi : Evidemment puisque c’est de moi qu’on parle ! J’ai rien fais qu’est ce qu’il me veut ?

Lui : Ça te regarde pas. Et arrêtes de parler tu me les casses sérieux j’suis fatigué là ça se voit pas ?