Myriam : kidnappée par son ex.

Partie 46

Chapitre 46

Moi : ANASS RETOURNE Y BORDEL ON VA PAS LE LAISSER LA BAS ! T’AS PAS DE COUILLES OU QUOI ?

Anass : WALLAH TAGUEULE JE VAIS TE NIQUER !

Moi : TU SAIS FRAPPER QUE LES FEMMES TOUTE FACON ! T’ES QU’UN SALE CONNARD DE L’AVOIR LAISSE !

Anass : OK !

Il a repéré un endroit et il s’est garé. Il avait freiné sec et j’ai failli passer par-dessus le pare-brise ! Je savais que j’allais morfler alors j’ai ouvert la portière et j’ai couru. J’ai couru aussi vite que j’ai pu dans la direction inverse de là ou on allait. Il n’était pas question que je lâche Kais !

Anass m’a rattrapée en… 5 minutes à peine ! Il m’a attrapé violemment par le bras et me l’a retourné. Il l’a tordu dans mon dos et j’ai crié de douleur. Je me débattais comme une folle pour qu’il me lâche mais il a serré encore plus fort pour que j’arrête de bouger.

Moi : Lâche-moi ! Espèce de connard ! Tu l’as laissé putain ! Tu l’as laissé !

Il a tiré fort d’un coup sur mon bras et j’ai cru pendant 2 secondes qu’il me l’avait déboité. J’avais trop mal et j’ai hurlé de douleur.

Moi : Mais lâche moi ! Putain mais lâche moi !

J’étais devenue hystérique, je pleurais et je respirais comme si j’avais couru un marathon. Lui, il était impassible. Je gigotais contre lui pour qu’il me lâche mais il serrait mon bras de plus en plus fort. Je gémissais de douleur tout en continuant à me débattre. J’avais l’image de Kais hurlant de douleur qui défilait dans ma tête.

J’étais collée tout contre Anass. Il était derrière moi et j’avais mon dos collé contre son torse, le bras replié entre nous deux.

Anass : Calme toi ou je te pète le bras. Et crois-moi dans cette position ça va pas être bien compliqué.

Moi : Tu me fais mal putain mais laisse-moi tranquille ! Lâche-moi et laisse-moi partir !

Anass : C’est le but que ça te fasse mal. Donc ta gueule et excuse toi.

Moi : Je préfère encore que tu m’arrache le bras ! Tu l’as abandonné ! T’es qu’un putain de lâche ! Je te déteste !

 

Anass allait répliquer, il avait les dents serrées et je sentais que sa prise autour de mon bras s’était resserrée. J’ai gémis de douleur et c’est là que j’ai senti quelqu’un chose vibrer contre moi. Il l’a senti aussi et m’a légèrement écartée. Il avait le contrôle de mon corps tout entier. J’avais tellement mal…

Anass a pris son téléphone dans sa poche et a décroché. Il avait la voix dure mais il parlait plus ou moins calmement.

Anass : Ouais allo ?

…

Anass : Est-ce que ça va ? Tu blagues ou c’est comment ?

…

Anass : Espèce de fils de pute ! Je t’avais dit quoi ? Je t’avais dit quoi bordel ? Quand je vais rentrer crois-moi t’es plus de ce monde. Prépare tes valises maintenant et change de nom. Si je te retrouve t’es mort.