Myriam : kidnappée par son ex.

Partie 67

Chapitre 67

J’étais choquée devant cette déclaration. Mes yeux restaient grands ouverts et je ne savais pas du tout quoi dire… Comment pouvais t’il me dire ça après avoir essayé de me violer ? C’était incohérent et… Incompréhensible.

Moi (en tremblant) : Tu… Tu quoi ?

 

Anass en voyant ma réaction s’est levé en secouant la tête désespéré et a mis un énorme coup de poing sur le mur. Il avait les dents serrées mais son regard n’était pas noir comme habituellement… Il semblait… Triste ?

Anass : Oublie ce que j’ai dit. Je suis désolé pour ce que je t’ai fait, je… Je voulais pas je te jure. J’ai dérapé…

Moi : Non je peux pas oublier ce que t’as dit… Je veux dire… Enfin… Comment ?

Anass : Laisse tomber stp…

Moi : Tu allais me violer… Tu allais me violer Anass… Comment on peut…(en déglutissant) a..aimer et faire ça… Je suis une personne t’avais pas le droit de faire ça…

Anass : Je suis désolé… Vraiment.

Moi : Mais ça ne change rien ! Tu crois que parce que tu es désolé je vais te pardonner ? Non ! Qu’est-ce que j’aurais fait si tu m’avais violée ? Si tu avais été au bout ?

Anass : Je… Je ne sais pas…

Moi : Anass… Il faut que tu arrêtes d’être désolé. C’est bien de l’être mais si tu fais des conneries et que t’es désolé après ça ne change rien… Arrête de faire ce que tu fais… Range toi ou… Au moins calme-toi !

 

Il a baissé la tête et n’a rien dit. Il a pris son visage entre ses mains quelques minutes puis s’est relevé et se dirigeait vers moi quand j’ai eu un sursaut de peur.

Il a fait la grimace devant mon mouvement de recul et s’est mordue la lèvre. Il m’a regardée quelques instants puis est parti.

J’étais désemparée, déboussolée même. Je ne savais pas quoi faire face à ces déclarations. A vrai dire, je ne reconnaissais plus Anass, il était comme un petit enfant. Ses réactions me surprenaient, lui qui d’habitude était si fier, si froid et méchant venait de s’ouvrir… Qu’est-ce que j’allais pouvoir lui dire ?

J’ai passé des heures à cogiter avant que Farid ne fasse son apparition. J’ai entendu la porte s’ouvrir tout doucement, ce qui m’a tirée de mes pensées.

En le reconnaissant j’ai souri et il m’a souri aussi. Il s’est approché de moi avec quelques instruments et notamment une balance.

Farid : Tu vas bien ?

Moi : Ca va merci. Et toi ?

Farid : Yep. Comment ça s’est passé avec Anass ?

Moi : Tu es au courant ?

Farid : Bien sûr, il m’a mis au courant avant et est venu m’en parler après.

Moi : Ah bon ? Qu’est-ce qu’il t’as dit ?

Farid (avec un sourire) : Désolé ça reste entre nous.

 

Je n’ai rien dit, il avait raison. Je n’aurais pas aimé qu’il parle de mes sentiments, de ce que je lui confiais à quelqu’un. C’était trop personnel.