Partie 48

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Chapitre 48

J’étais encore dans les bras du mec qui me tenait. Jawad lui a fait un signe et il a commencé à vouloir me porter. J’avais horriblement mal sur le côté ou il avait appliqué la décharge. Il avait dû mettre la puissance au maximal ce connard !

L’homme a commencé à me porter sauf qu’il a fallu qu’il pose sa main sur la partie de mon corps qui venait de se faire électrocuter. Evidemment ! Il n’aurait pas pu la poser autre part. J’ai crié de douleur et je me suis dégagée d’un coup.

C’est là que Jawad m’a rattrapée. Il a veillé à ne pas toucher la partie qui me faisait mal mais il me tenait quand même fermement près de lui.

Jawad (en chuchotant à mon oreille) : Tu vas descendre tranquillement avec moi sans faire d’histoire. Je ferais attention à ne pas te faire mal si tu ne nous cause pas d’ennuis. Si tu bouges ou tente de prévenir quelqu’un je t’envoie une décharge suffisante pour que tu tombes dans les pommes pour un long moment. Je suppose que c’est pas ce que tu veux ?

Moi : (secouant la tête).

Jawad : Bien. On y va. Ton sac est prêt ?

Moi : (hochant la tête).

Jawad : Ok. Bilel tu prends son sac on descend. Passe-moi le taser au cas où elle nous cause des problèmes.

J’étais complètement sonnée. Le taser ça m’avait fait comme un choc ! Comme si quelqu’un vous assommait…

J’avais de moins en moins mal. La douleur commençait à cesser même si je sentais que la zone restait sensible.

Le fameux Bilel a pris mes affaires et Jawad m’a guidée fermement vers la sortie de la chambre. Il me tenait à ses côtés par la taille. On aurait pu prendre ça comme un geste affectueux mais Jawad m’avait placée exactement comme il fallait pour avoir la possibilité de me faire mal. Il n’avait qu’à bouger légèrement la main pour appuyer sur la zone sensible. J’étais sous son emprise…

On est donc descendus à la réception où nous attendaient quelques hommes de Jawad. Ils se sont placés autour de nous, formant un cercle infranchissable. Ils étaient tellement grands et musclés que je doutais que quelqu’un puisse me voir à travers cette barrière humaine.

On est donc arrivés au parking après quelques minutes et une voiture s’est arrêtée devant nous. Un homme en est sorti pour que Jawad puisse prendre sa place. Il m’a installée sur la place à côté de lui avant de monter. Son geste était ironique avant d’être réellement courtois. Il a verrouillé la porte et est monté à son tour, suivi par 2 de ses hommes.

Moi : Ou vous m’emmenez ?

Jawad : Chez moi.

Moi : Mais pour quoi faire bon sang ?

Jawad : Tu sers de bon d’échange. Ca veut pas dire que je vais pas te faire la peau si tu fais une connerie donc restes tranquille tu seras mignonne.

Moi : Je suis pas un objet ! Et je te sers à rien puisque tu comptes les tuer ! C’est quoi l’intérêt de me garder avec toi si tu comptes tous nous tuer ?

Jawad : T’es l’appât tout simplement (Puis avec un sourire pervers, me regardant de la tête aux pieds) et un plutôt bon appât je dois dire.

Je l’ai ignoré. Je ne savais pas quoi faire pour le convaincre de le laisser partir. J’étais énervée et blasée de cette situation. Blasée d’être tout le temps au cœur des problèmes. Pourquoi est-ce que je ne pouvais pas tout simplement rentrer chez moi ?

Myriam : kidnappée par son ex.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant