Myriam : kidnappée par son ex.

Partie 35

Chapitre 35

Je me suis réveillée le lendemain très tard. J’ai doucement ouvert les yeux. J’étais entourée de bras réconfortants et je sentais qu’on me caressait doucement les cheveux et l’épaule droite. J’étais blottie contre cette personne. Je suis restée quelques minutes sans penser à rien, le temps que je me rende compte de ce qui se passait.

J’ai levé les yeux et j’ai vu le visage d’Anass. Il semblait ailleurs. C’était donc lui qui me caressait ! En prenant conscience d’où je me trouvais je me suis réveillée d’un seul coup et j’ai sauté hors du lit. J’ai fait les gros yeux et Anass m’a regardée avec un sourire narquois sur les lèvres.

Anass (toujours en souriant) : Bien dormi ? Moi en tout cas j’ai jamais aussi bien dormi !

Moi : Très drôle. Je t’interdis de me toucher !

Anass : C’est déjà fait. Et de toute façon t’es encore trop faible pour me résister.

Il avait raison… J’avais du mal à me remettre de sa séance dans la cave. Mon bras me faisait encore souffrir et en sautant du lit mes jambes avaient failli ne pas me soutenir.

Moi (la voix tremblante) : Tu n’es qu’un monstre.

Anass : Je sais. Encore une fois je te le répète qu’il vaut mieux l’être quand on veut se faire respecter.

Moi : Tu me dégoutes ! Du respect ? Tu crois réellement que je vais te respecter après ça ?

Anass : A vrai dire je pense que oui.

Après ces mots, il s’est levé du lit et s’est dirigé vers moi. Tout ça n’avait duré que quelques secondes.

Quand je l’ai vu près de moi je n’ai pu m’empêcher de reculer et de fermer instinctivement les yeux. Il avait raison… J’étais terrifiée à l’idée qu’il me touche ou de recommencer cette nuit atroce.

Anass (doucement, près de mon oreille) : La seule chose dont tu dois avoir peur maintenant c’est de toi. Tout dépend de toi. Je t’avais prévenue. Aucun mot de travers, ni de geste et il n’y a aucune raison pour que je te touche.

J’ai hoché la tête puis je l’ai baissée. Mes larmes coulaient d’elle même sans que je puisse les arrêter. Il m’avait rendue faible et je ne voulais pas qu’il voit mes larmes.

Mais c’était trop tard. Il a pris mon visage entre ses mains et m’a doucement essuyé mes larmes avec ses pouces. Il m’a embrassé le front pendant un long moment.