Partie 70

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Chapitre 70

Anass : Tu as tout ce qu’il te faut c’est bon ? Parce que tu m’as découragé de t’emmener acheter des fringues et tout ça pour un siècle là.

Moi (en levant les yeux au ciel) : Tellement que c’est toi qui a tout choisi… Et oui j’ai tout normalement.

Anass : Oui et ça a pris moins de temps. T’essaiera à la maison.

 

Je n’ai pas répondu et je suis montée dans la voiture, entourée de 2 hommes : un à ma gauche, un à ma droite.

Moi : C’est vraiment nécessaire ? Je pèse à peine 45kg en ce moment en plus…

Anass (me regardant à travers le rétro) : Oui.

 

J’ai passé la ceinture sur moi et me suis attachée. Quoique vu comme j’étais serrée entre ces 2 gorilles, je crois pas que j’aurais beaucoup bougé si on avait eu un accident…

Le trajet s’est fait en silence et je me sentais mal. C’était long et tous ces regards posés sur moi, prêt à me sauter dessus au moindre geste, ça me pesait !

On est enfin arrivés à la maison et Anass m’a raccompagnée jusqu’à sa chambre. J’ai déposé tous les sacs et j’ai commencé à  ranger tout dans les armoires. Je n’avais pas grand-chose à faire d’autre de toute façon…

Après une bonne dizaine de minutes à ranger j’ai remarqué que tout était calme dans la chambre. J’ai froncé les sourcils étonnée, je n’avais pas entendu Anass sortir pourtant !

Je me suis retournée et il était là, sur le lit, me fixant pendant que je rangeais toutes mes affaires. D’ailleurs, il avait fait des efforts puisqu’il y avait de tout finalement !

Moi : Qu’est-ce que tu fais ?

Anass : Bah je te regarde ranger, ça se voit pas ?

Moi : Tu pourrais peut être venir m’aider à ranger au lieu de simplement me regarder tu crois pas ?

Anass : C’est tes fringues non ? Et c’est pas à moi de ranger c’est toi la femme ici. Moi j’ai acheté toi tu ranges.

Moi (en marmonnant) : Flemmard ouais…

Anass : Quoi ?

Moi : Rien !

Anass : Hum… Par contre si tu y tiens tant que ça je veux bien ranger tous les sous-vêtements que t’as acheté…

Moi (avec un sourire forcé) : Ça ira ! Je me débrouillerais seule finalement.

Anass (avec un sourire triomphant) : C’est bien ce que je pensais !

 

J’ai soupiré et je n’ai rien dit. A quoi bon de toute façon ? Ça ne servait plus à rien !

Anass a fini par sortir de la chambre. Moi j’ai continué à ranger la tonne de fringues qu’il avait acheté jusqu’à ce que je me rende compte d’une chose… Je n’avais pas entendu le bruit de la serrure qui se fermait.

Un grand sourire est apparu sur mon visage, un sourire triomphant. Je me suis précipitée vers la porte et effectivement, elle n’était pas fermée. Je l’ai ouverte très doucement et je suis sortie sur la pointe des pieds. J’avais vraiment peur que l’un d’eux m’entende mais ils faisaient du bruit en bas. Surement assez pour ne pas faire attention à moi.

Myriam : kidnappée par son ex.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant