Myriam : kidnappée par son ex.

Partie 50

Chapitre 50

Je me suis réveillée tard le lendemain. Malgré tout, j’avais bien dormi. Surement parce que ça faisait un moment que ça n’était pas arrivé.

J’étais seule dans la chambre et Jawad avait fermé la chambre à clé. J’ai eu un coup de blues quand j’ai vu ça puis j’ai été prendre une loooongue douche bien chaude.

Après avoir fini je me suis habillée et je suis sortie de la salle de bain. Jawad m’attendait, posé sur le lit. Je l’ai ignoré et je suis partie m’installer contre la fenêtre pour regarder dehors. Là où je n’avais pas le droit d’aller.

Jawad : T’es plutôt mignonne quand tu boudes tu sais ?  

J’ai ignoré sa remarque et j’ai continué à regarder dehors. J’étais blasée de lui répondre. Et toute façon ça ne changeait rien…

Jawad : T’as décidé de plus parler ?

(Devant mon silence) : En scret wallah ça fait du bien de pas t’entendre m’engueuler. C’est les vacances carrément.

J’ai levé les yeux au ciel en soupirant. Il m’exaspérait. J’en avais marre de ses gamineries, enfin de lui tout simplement.

A un moment, j’ai remarqué qu’il ne parlait plus, j’ai tourné la tête pour voir ce qu’il faisait. Il était en train de me fixer, un sourire sur les lèvres.

Je lui ai lancé un sale regard et son sourire s’est élargi.

Jawad : Je me demande comment Kais fait pour te supporter. Lui qu’est si impulsif… Et je parle même pas d’Anass parce que c’est pire. Surtout quand il s’agit d’une meuf.

Tu m’intrigues.

Il a continué à me fixer sans rien dire jusqu’à ce que je craque.

Moi : Qu’est-ce que tu veux à la fin ? T’as pas d’autres choses plus intéressantes à faire ? Quitte à être enfermée ici laisse-moi au moins être tranquille !

Jawad : Je savais bien que tu craquerais, t’as trop une grande gueule.

Moi : Mais vas te faire foutre ! Et fous-moi la paix bordel !

Contrairement à ce que je pensais, il n’a pas craqué comme l’aurait fait Kais ou Anass. Il s’est contenté de me lancer un sourire qui m’a encore plus énervée. Il savait comment me rendre dingue. Il fallait absolument que je sorte d’ici. Ca ne faisait pas longtemps que j’y étais mais rien que le fait de savoir que j’allais y rester 2 semaines me donnait la nausée.

Jawad (avec un sourire méchant) : Je te laisserais sortir de la chambre que si tu m’embrasses.

Moi (en lui rendant son sourire) : Tu me donnes envie de vomir.

Jawad : Dommage !

Sur ces mots, il est sorti en fermant à clé derrière lui. J’ai senti les larmes me monter aux yeux et je me suis retournée pour donner un grand coup dans le mur.

Je me suis fait atrocement mal à la main mais ça m’avait quand même fait du bien de me défouler. Je suis partie m’allonger sur le lit.