Imagine Tony Stark/ Robert Downey Jr ❤

Joyeux Noël / Tony Stark

      25 décembre 1914

Ma chère [Y/N],

Ici, tous les coups de feu ont cessés. C'est impensable. Comment, du jour au lendemain, peut-on passer d'une guerre avec bombardement, avec des cris, des pleures, des hurlements et bien d'autres choses bien plus atroces, à des chants de Noël, des jeux, du calme ? Comment ? Certains même s'échangent des cigarettes ou décorent des arbres de Noël.
Si il peut y avoir un Noël, pourquoi pas tous les jours Noël ?
Je t'écris, allongé sur ce qui me sert de lit, pour te dire que tu me manques. J'ai tellement hâte de te revoir, et je garde toujours espoirs de pouvoir te serrer dans mes bras.

Joyeux Noël ma chérie.

Ton Tony,
qui t'aime fort.

Je me mens à moi même, je sais très bien que je ne rentrerai pas, je sais très bien que cette blessure à la poitrine est grave, je sais très bien que je n'aurai plus jamais son doux visage entre mes mains. Mais en ce jour de Noël, comme les coups de feu ont cessés, je me dis que tout est possible.

Mon amour,

Je t'écris aujourd'hui car je pense fort à toi, tu sais comme la vie est dure, je m'en suis plein assez souvent. Les conditions de vie sont déplorables, la nourriture infâmes, les vêtements et les lits ? pire encore.
Je voudrais tellement être à la maison, dans notre petite maison, notre refuge lorsque personne ne nous comprends, notre maison à nous, que seul nous savons remplir avec nos rires et nos sourires.
D'ailleurs, ton sourire me manque terriblement. Sans doute souris-tu en lisant cette lettre, je l'espère. Je souris moi même en pensant à ton doux rictus qui illumine ton visage et ma vie.

Je t'aime.

Toujours ton bien aimé,
Tony Stark.

La vérité, c'est que j'écris toutes ces lettres le même jour, sachant très bien que celui que je vis est le dernier, mais je suis heureux que ce jour là, soit celui où les coups de feu ont cessé. C'est tout ce que je retiendrais de cette journée, c'est un beau jour pour mourir.

[Y/N] Stark,
puisque c'est maintenant ton nom.

Il est tard, la terre rentre dans mes chaussures, si bien que je ne distingue plus ma semelle ou de la boue. Mes vêtement sont sales, tachetés du sang de mes compagnons et du mien.
Ma chérie, je sais que mes jours sont comptés à présent, mais je garde toujours espoir de pouvoir te serrer dans mes bras. Je t'en pris, ne pleure pas lorsque tu lis ça, parce que je te retrouverai, c'est promis.
Ici, l'eau a plus le goût de gadoue qu'autre chose, les soins sont minimes et lorsqu'on ferme les yeux, on perds la raison à tout moment. Les obus éclatent, les balles fusent, le vent souffle et plus personne ne crois à l'arrêt de cette guerre. Elle ne finira pas. Moi, je finirai. Alors c'est pour cela, qu'aujourd'hui sur le champ de bataille j'ai couru, j'ai couru pour sauver mes compagnons. Mais les balles ont eu raisons de moi, et ce soir, sur ce lit miteux, craceux, poussiéreux, tout ce que tu voudras, je m'éteinds et je ferme les yeux, voyant une dernière fois ton doux visage souriant.

N'oublie jamais : je t'aime !

Avec espoir de te revoir,
Ton mari
Tony Stark.

La réalité, c'est que lorsqu'elle lira cette lettre, je serai parti depuis bien longtemps déjà, mais je ne pouvais pas lui dire, je ne pouvais pas lui dire que j'étais parti le jour de Noël...

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J'ai déjà préparé mon testament !
Allez-y, tuez moi !
( Mais pas trop quand même )