Chapitre 32

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Hola!

Désolé pour l'attente mais j'ai eu une semaine chargée, pour me faire pardonner un chapitre un peu plus long que d'habitude.

J'en profite pour vous remercier, j'ai de plus en plus de like et ça me fait tellement plaisir. Merci également à tout ceux qui prennent le temps de commenter, ça me touche tellement.

N'hésitez pas à me donner votre avis (bon et mauvais) sur le chapitre mais aussi sur l'histoire en général, j'aime bien savoir ce que vous en pensez pour pouvoir m'ajuster s'il y a des choses qui ne vont pas.

Je regardais Hakim et Martin, impuissante. Emilie leur ordonna d'arrêter mais ils ne l'écoutèrent pas. Au troisième coup porté par Hakim, ils furent enfin séparé. Ken et Idriss venaient de s'interposer entre les deux. Le premier avait posé les deux mains sur le torse de Martin et l'avait poussé de quelques mètres. Le second essayait de maitriser son frère comme il le pouvait.

- Putain Hak' arrête.

- Putain dégage de là Idriss.

- Non. Dit-fermement le concerné en se mettant devant son frère pour l'empêcher de repartir à l'assaut.

- Dégage que je refasse la gueule de ce batard.

- C'est moi que tu traites de batard?

Il n'en fallut pas plus pour que Martin se dirige vers Hakim le point brandit en l'air. Pour pouvoir parvenir à ses fins, il poussa Ken dont la tête vint violemment percuter le mur.

La suite se produit très vite. Emilie poussa un juron et Yann, son petit frère, attrapa violemment le col de Martin.

Yann avait beau être le plus jeune dans cette pièce, il n'en était pas moins le plus intimidant. Son corps de rugbyman lui permit de maitriser Martin sans mal. Le geste de Martin envers Ken semblait l'avoir mis dans une colère monstre.

- Touches le encore une fois et je te jure que je te pète les dents.

- Lâche moi. Hurla Martin en se débattant.

- Seulement si tu te calmes.

- C'est bon, putain, lâche moi maintenant.

Sans le quitter du regard, Yann, desserra doucement sa prise. Enfin libre, le brun fit volte face pour sortir de la pièce. Toujours pétrifiée dans la même position, je le regardais partir dans le séjour. Mon cerveau se reconnecta quand je le vis passer la porte d'entrée.

- Martin attends. Hurlais-je.

Sans un regard pour les autres, je courus pour le rattraper. Après avoir dévalé les escaliers en talon, à la quatrième vitesse, j'agrippais son bras pour qu'il se retourne vers moi.

- Lâche moi, Léa. Je suis vénère et je n'ai pas envie de te faire mal.

Je ne l'écoutais pas et l'obligeais à me faire face. Je me sentais mal de lui avoir fait ça, je ne voulais pas qu'il se sente humilier à cause de moi... Mais je crois que le mal était déjà fait.

- Il faut qu'on parle.

- Je crois que l'on n'a plus rien à se dire.

Il se dégagea de mon emprise et se dirigea vers sa voiture, je ne me posais pas trop de questions et m'y engouffrais à mon tour.

- Putain sors de ma caisse! Hurla-t-il.

- Non. Il faut qu'on parle.

- Dégage!

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