Plus tard- partie 16

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Enfin. J'allais enfin revoir Maël, seule.

La fin de nos vacances avaient été assez électrique. Sacha et Aristide avaient eu le droit à un long sermon par leur parent ainsi que des menaces en tout genre. Et vu leur tête, je doutais fort qu'ils retouchent ne serait-ce qu'une seule fois à un joint.

Nous étions rentré deux jours plus tôt et ni Maël ni moi n'avions eu le temps de nous retrouver. En effet Maël avait été directement de garde à son retour. Mais je comptais profiter de ma deuxième semaine de vacances pour passer le plus de temps avec lui.

Après un rapide déjeuner, j'étais partie de chez moi pour rejoindre Maël chez lui. A la sortie du métro, j'avais arpenté les rues de la capitale d'un pas pressé. J'arrivais rapidement devant la porte de son appartement, je tapais quelques coups et la porte vint s'ouvrir une demie-seconde plus tard.

- Enfin. Soupira Maël.

Je lui souris de toute mes dents et l'embrassais.

- Tu m'as manqué. Dit-il entre deux baisers.

Maël m'attira vers lui et referma la porte de l'appartement avec son pied.

Et là nous nous conduisîmes comme des animaux. Nous avions quelques semaines à rattraper.

De longues minutes plus tard, le souffle court et le drap plaqué contre ma poitrine, j'essayais de me remettre de mes émotions.

- Putain. Lâcha Maël. Tu m'as tué.

- C'est toi qui m'a tué. Répliquais-je. Je vais être courbaturée de partout à cause de toi, tu y as été fort.

Il éclata de rire et vint me surplomber, une main de chaque côté de ma tête.

- Désolé mon amour mais ça fait des semaines que j'ai envie de toi et que je ne peux pas te toucher.

- Mon amour? Dis-je en arquant un sourcil à la fois amusée et flattée par se surnom.

- Bin oui tu es mon amoureuse, non? Dit-il avec une voix enfantine.

- Tu es du genre à donner des petits surnom, toi?

- Apparement. Ça ne te plait pas? Demanda-t-il embêté.

- Bien sûr que si mon poussin.

- Ne m'appelle plus jamais comme ça. Grogna-t-il.

- Comme tu veux mon poussin.

- Arrête de faire la ouf.

Je ricanais et l'embrassais délicatement.

- Tu as eu le temps de réviser un peu?

- Pourquoi tu gâches toujours tout? Me plaignis-je. On était bien là et tu casses tout en me parlant des cours. C'est quoi ton problème.

- Je me renseigne c'est tout. C'est toi qui m'a dit que tu avais du retard dans tes révisions.

- Ouais bin je me rattraperais plus tard, de toute façon je vais l'avoir mon bac. Et puis comme je compte aller à la fac, je me fous de la mention.

- Arrête tu serais fière si tu avais une mention.

- Je ne suis pas comme toi, je ne veux pas à tout prix être la meilleure.

- Mais tu es la meilleure, ma belle.

- Loveur.

- Peste.

Je le frappais aussi fort que je le pus à l'épaule.

- Aïe, ça fait mal.

- Chochotte.

LimpideOù les histoires vivent. Découvrez maintenant