Plus tard- Partie 14

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Bonsoir à tous!

J'ai posté directement la suite car je trouve que ces deux chapitres n'allaient pas l'un sans l'autre. Donc n'oubliez pas de lire la partie 14 avant celle ci!!

Je n'ai pas beaucoup eu le temps de me relire donc j'espère que ça ira :)

Likes et comments are always welcome !

Bisous sur vos petites joues!

Enjoy :)

(Et petite pensée pour notre sublime cathédrale de Notre Dame. Les images sont horribles et me déchirent le coeur. Et énorme pensée pour nos pompiers qui se battent contre les flammes qui ravagent ce monument grandiose)


- Maël -

Putain mais elle ne m'excitait même pas.

Je ne sais même pas pourquoi je faisais ça, je n'y prenais aucun plaisir. Je me crispais quand ses doigts glissèrent dans mon boxer.

- Arrête. Dis-je en repoussant sa main.

Elle me regarda, choquée.

- Je suis désolé. Dis-je en laissant tomber ma tête contre le mur. J'ai quelqu'un... enfin pas vraiment... Mais je ne peux pas lui faire ça.

- Tu as une copine? Me demanda-t-elle, outrée.

Je la voyais prête à me gifler pour une fille qu'elle connaissait même pas au nom qu'une putain de solidarité féminine.

- Non. On ne sort pas vraiment ensemble mais... je peux pas.

Elle me regarda pendant plusieurs secondes avant de secouer sa longue tignasse châtain clair.

- Tu es amoureux d'une fille et tu as l'impression de la tromper avec moi.

Je ne répondis même pas mais elle prit mon silence pour une affirmation.

- C'est adorable.

- Je ne suis pas adorable. Grognais-je.

- Ce n'est pas une critique. C'est un compliment. Beaucoup de fille aimerait qu'un mec agisse de cette façon pour elle. Tu ne sors même pas avec elle et tu as l'impression de la tromper, c'est cool.

- Ouais mais elle, elle s'en fout. Elle et moi, c'est mort.

- C'est sûr que si tu es là au lieu d'être avec elle, ça ne se fera jamais. Va la rejoindre au lieu de jouer au con.

Sur ses mots elle quitta les toilettes me laissant seul comme un con. Je reboutonnais mon jean en pensant qu'elle ferait mieux de garder ses conseils stupides pour elle.

Pas vraiment d'humeur à rejoindre mes potes, je me dirigeais vers la sortie. Je fermais ma veste et me mis à marcher dans les rues de la capitale. Je n'avais qu'une envie : rentrer chez moi et m'engouffrer dans mes draps. Et quand je dis "chez moi", je parle de chez mes parents. Chez eux c'est chez moi. Même si j'avais mon appartement, je n'avais jamais vraiment quitté le cocon familiale. J'avais toujours été proche de mes parents, peut être un peu trop, car il était difficile de couper le cordon. Et à cet instant encore plus. J'avais juste besoin d'un endroit familier qui me rassurait car j'avais, dans ma gorge, une boule qui menaçait d'exploser.

En passant la porte de notre immense appartement haussmannien, je me rendis vite compte qu'il y avait encore de la lumière dans le salon. Je me déchaussais et laissais ma veste dans le hall avant de pénétrer dans la grande pièce de vie. Ma mère avait les yeux rivés sur son ordinateur et tapait à une vitesse impressionnante. Elle remarqua seulement mon arrivée lorsque le plancher craqua sous mon poids.

LimpideOù les histoires vivent. Découvrez maintenant