Chapitre 7

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Salut les amis!

Je suis de retour, j'espère que l'attente n'a pas été trop longue et que vous ne m'avez pas oublié.

Voici la suite de Limpide. J'espère qu'elle vous plaira. J'essaye de poster la suite rapidement, cependant en même temps je reprends les chapitres d'Etincelle pour les corriger, donc ça prend du temps.

En parlant d'Etincelle, je ne sais pas si des gens lisent Limpide sans avoir lu Etincelle? Parce que si c'est le cas, je me rends compte que je raconte l'histoire d'Emilie comme si vous aviez lu Etincelle. Donc j'espère que vous n'êtes pas trop perdu. 

Enjoy :) (And comments 😊)

***


Je pensais que notre petite conversation avec Hakim changerait les choses, mais j'avais eu tord. Pendant un petit moment, j'avais cru que lui dire que j'avais tout entendu de sa conversation avec Emilie crèverait l'abcès, mais non, il s'était juste contenté de m'ignorer.

J'étais vexée. Même si j'avais mince espoir, je pensais qu'il m'accordait un peu plus d'importance que ça. C'était beau de rêver, comme d'habitude j'étais invisible, je n'étais pour lui que la colocataire de sa meilleure amie.

Je détestais ma vie.

Et encore plus ces derniers temps, en effet, depuis quelques jours, je faisais partie d'un nouveau groupe de travail composé de cinq autres personnes. Deux filles et deux garçons, ayant tous des personnalités assez marquées. Je me retrouvais donc, comme à mon habitude, en retrait. 

Nous étions actuellement à la bibliothèque en train de travailler sur notre projet, j'avais des idées ains que des désaccords avec leur façon de procéder mais comme souvent je n'osais pas m'exprimer. J'avais peur, peur de dire une bêtise, peur qu'ils se moquent de moi, peur de me taper la honte devant quatre personnes. Je me contentais donc d'observer et de faire ce qu'ils me disaient. J'étais moi même excédée par mon comportement, je me sentais stupide. 

La tête appuyée sur la paume de main, j'écoutais Alexis donner son point de vue sur la manière d'aborder de notre devoir. A vrai dire, je l'observais plus que je ne l'écoutais. J'avais décroché après trente secondes de monologue pour fixer ses yeux verts. Ce garçon dégageait un truc incroyable. Si je n'avais pas été aussi timide, je pense que je l'aurais invité à boire un verre. Si je...

C'était toujours comme ça dans ma tête: si je n'étais pas timide j'aurais fait ça, mais j'étais timide et je ne faisais jamais rien. Je me contentais donc d'imaginer ce que j'aurais fait dans un monde dans lequel j'aurais un peu plus de courage. Mais dans le monde où je vivais, le courage ne faisait pas partie de mon vocabulaire.

- Tu en penses quoi...euh... Me demanda Alexis.

- Léa. Dis-je doucement. 

- Oui désolé, tu en penses quoi Léa? 

"Que malgré ta beauté incroyable ton idée est nulle"

Dans un monde où le courage m'habitait j'aurais dit ça. Mais en petite peureuse que j'étais, je me contenta de murmurer un "ça me va".

Pathétique.

- Parfait, on est tous d'accord alors. 

- Alors comment on procède? On se partage le travail? Demanda la petite rousse à côté de moi.

Je les écoutais se répartir les différentes parties à écrire, tout en gribouillant des dessins incohérents sur ma feuille. Mes pensées divaguèrent rapidement vers Hakim. Comme d'habitude ses deux grands yeux sombres prirent place dans mon esprit et malgré mon effort, je n'arrivais à les chasser. 

LimpideOù les histoires vivent. Découvrez maintenant