Plus tard- Partie 8

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Une main glissant délicatement le long de ma colonne vertébrale me sortit de mon sommeil. Je dégageais mes cheveux qui étaient tombés sur mon visage durant la nuit et tentais d'ouvrir les yeux. 

J'avais l'impression de n'avoir dormi que quelques heures. Ce qui devait sûrement être le cas. Nous avions passé une grande partie de la nuit à faire des choses que de simple ami de ne devrait pas faire en temps normal. 

J'avais espéré que cette seconde nuit soit moins bien que la première. Malheureusement ça avait été tout aussi et j'avais envie de recommencer encore et encore. 

Des baisers délicats sur ma clavicule puis sur mon omoplate me déclenchèrent un frisson. 

- Salut. Glissa Maël à mon oreille.  

- Salut. Murmurais-je à mon tour. 

- Bien dormi? 

- Bien mais peu. Je suis encore super fatiguée. 

- En même temps, cette nuit n'a pas été de tout repos. Ricana-t-il. 

Je ne pus m'empêcher de rougir en me remémorant nos moments passés. 

Maël avait repris ses baisers sur ma peau nue, je fermais les yeux et le laissais faire avec plaisir. Ses caresses sur ma peau s'accentuèrent, je basculais sur le dos et il me surplomba en plaçant une main de chaque côté de ma tête. Je ne pus que lâchais un soupir appréciateur lorsque sa bouche rencontra la mienne. Nos lèvres se lancèrent dans une danse endiablée alors que mes mains se perdaient dans ses cheveux rebelles.

Le bruit strident de la sonnette éclata la bulle dans laquelle nous étions. Mais Maël ne sembla pas décidé à prêter attention au bruit infernal qui retentissait dans l'appartement. La personne présente sur le pallier insista avec vigueur. 

- Maël c'est nous. On est avec papa. S'exclama une voix depuis le couloir. 

Je reconnus sans mal la voix d'une des jumelles.

- Oh putain de merde. Marmonna Maël, paniqué. 

Il se leva d'un bond et enfila rapidement un bas de jogging et un tee-shirt qui trainaient sur le parquet de sa chambre. Le drap plaqué contre mon corps nu, je me levais à mon tour et cherchais de quoi me couvrir. 

- Tu as juste dormi chez moi après la soirée, comme d'hab', ça te va? 

- Evidemment. Je ne tiens pas à raconter ce qu'il s'est passé cette nuit à ta famille. Dis-je comme si c'était une évidence. 

Il acquiesça et partit ouvrir en quatrième vitesse. Une fois habillée "convenablement", avec un vieux legging  que j'avais laissé ici et un tee-shirt de Maël, je me rendis dans le salon pour saluer les nouveaux arrivants. 

- Salut ma belle. Me salua Ken en déposant un baiser sur mon front. On venait chercher Maël pour aller manger un morceau en ville, tu veux venir avec nous?

- C'est gentil de proposer mais je vais rentrer. Je dois garder mon petit frère cet après-midi. Ma mère va péter un câble si je rentre tard et il est déjà midi et demi. 

Au moment où je récupérais toutes mes affaires dans la chambre, je remarquais que je n'avais pas ma robe. Des images de la veille me revinrent en mémoire, je l'avais abandonné sur le parquet du salon la veille. 

- Putain de merde! Murmurais-je. 

Au même moment Maël pénétra dans la chambre. 

- Ma robe. Murmurais-je paniquée. 

- Je l'ai planqué derrière le canapé avant de leur ouvrir. Me répondit-il sur le même ton.

Je soufflais, soulagée. 

LimpideOù les histoires vivent. Découvrez maintenant