Chapitre 33

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Et oui je suis déjà de retour!

Pour me faire pardonner de mon retard je poste la suite!

Attention n'oubliez pas de lire le chapitre 32


- Euh je ne suis pas sûr que ça soit une bonne idée. Deux âmes en peine dans un appartement vide, c'est pas le bon combo.

- Oh je t'en pris on sait très bien qu'il ne se passera rien entre nous.

- Et comment tu peux en être si sûr. Ricana-t-il. Tu doutes de mon charme?

- Non, il n'arrivera rien parce que tu es traumatisé de cette histoire avec Emilie et que tu as peur d'Hakim.

Il éclata de rire mais ne me contredit pas.

- Et en plus de ça tu n'es pas du tout mon genre. Continuais-je.

- Toi non plus tu n'es pas mon genre.

- Vraiment? Dis-je en arquant un sourcil.

- Bin ouais, désolé de te décevoir.

- Tu me brises le coeur Antoine.

- Ouais ça se voit. Bon on va se bourrer la gueule chez toi?

- Volontier.


Le lendemain matin je me réveillais dans mon canapé avec un mal de crâne horrible. J'essayais d'ouvrir les yeux alors qu'un petit soldat jouait du tambour dans ma tête.

- Ma tête... Grognais-je.

- Putain, ça faisait longtemps que je m'étais pas pris une cuite aussi violente. J'ai plus l'habitude. Râla Antoine.

- C'est surtout que tu te fais vieux.

- Je t'emmerde.

Je rigolais mais je m'arrêta rapidement quand je me rendis compte que cette action me retournait l'estomac.

- J'ai besoin d'une douche pour me réveiller.

Je me levais et me dirigeais vers la salle de bain. Après une longue douche, je revenais dans le salon et retrouvais Antoine allongé sur le canapé dans la même position que tout à l'heure.

- J'ai pas envie de rentrer chez moi et de la voir. Se plaint-il. C'est le pire truc qui existe se faire plaquer par la fille que tu aimes et l'avoir sous les yeux toute la journée.

Je le regardais peinée.

- Tu peux rester ici si tu veux.

Il ouvrit les yeux et me regarda les yeux ronds.

- Tu es sérieuse là?

- Bin ouais. Tu peux rester ici le temps qu'elle se trouve un appart. J'ai une chambre d'ami.

- Si Hakim l'apprend...

- Oh je t'en pris, Hakim n'a rien à dire, on n'est plus ensemble lui et moi. Et après c'est juste pour dépanner un pote.

- Tu es sûre que ça ne te dérange pas?

- Non, vu que je te le propose.

Il se leva d'un bond pour me prendre dans ses bras.

- Merci. Merci. Je te jure je te revaudrais ça, tu me sauves la vie.


Trois jours plus tard, je mangeais tranquillement dans le canapé en regardant une série sur Netflix. La cohabitation avec Antoine se passait, pour le moment, plutôt bien, c'était agréable d'avoir quelqu'un dans l'appartement, je me sentais un peu moins seule. En plus de ça, il était plutôt de bonne compagnie et il se sentait tellement redevable envers moi qu'il me préparait mon petit déjeuner ainsi que la plupart de mes repas. Je dégustais actuellement une blanquette de veau qu'il avait préparé.

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