Chapitre 29

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Point de vue de Morganne.
12 mars 23:55

Cette voiture, je m'en souviens maintenant. Une voiture noir, au vitre teintée . La voiture qui m'a percuté et envoyé dans le décor. Un flash bac de ce qui c'est passé le jour de l'accident se déroule dans mes yeux. Moi qui pleurs et fonce droit sur la route . Route où il n'y avait aucune voiture . Seulement des voitures garé. Et là je vois, la voiture qui m'a renversée est garé. Et d'un coup elle démarre alors qu'elle m'a très bien vu. Je ne distingue pas le visage  de la personne au volant. Mais ce flash bac c'est exactement comme si je regardais un film au cinéma. Il y a la Morganne qui s'est fait renversé et il y a moi, la seconde Morganne qui est spectatrice de la scène .
Ce flash  a déclenché l'accès a tout mes souvenirs. Je me souviens de tout , toute ma vie d'avant m'est revenue. Mon frère, ma sœur, mes parents, Matt, l'article, la troupe, Lydia, les trois vipères...tout.
Et c'est à ce moment là que mes jambes se mettent a trembler et qu'elles me cachent entièrement. Je suis en état de choc, mon regard est flou et j'ai l'impression soudaine que le monde s'est arrêté ou du moins qu'il ne tourne plus rond autour de moi. Je ne saurais pas dire combien de temps je suis resté dans cet état de traumatisme, quelque minutes ou quelques heures ? Impossible à le déterminer mais je sens qu'on me porte et qu'on m'allonge sur quelque chose de plutôt dure. J'entends des voix :

- Attention elle en état de choc. Donnez lui du gaz hilarant, vite.
- Attention sa jambe Marina ! Elle est cassé déjà ne va pas la reblesser enfin.

Puis mes paupières se ferment doucement.
Lorsque je me suis réveillée j'étais à nouveau à l'hôpital, la différence cette fois était que je possédais la totalité de ma mémoire. Une infirmière avait du prévenir un médecin que je mettais réveillée puisque le médecin était directement à mon chevet.
- Bonsoir, comment vous sentez vous ?
- Fatiguée. J'ai l'impression de vivre à l'hôpital ces temps- ci.
-C'est vrai nous allons peut être devoir pensée à vous donner un forfait... Dit-il avec un large sourire .
- Vous aussi vous avez l'air très fatigué, ai-je dis en enlevant le sourire qui s'était dessiné sur mes lèvres.
- En effet . Et je devrais peut être vous dire que c'est en partie a cause de vous... A-t-il dit après avoir toussoter ,comme pour cacher une gêne .
- Comment ça ?
- Et bien premièrement j'ai l'impression que c'est de ma faute si hier soir vous avez eu ce choc... Je ne vous avais pas averti que lorsque vous retrouveriez vos souvenir vous seriez peut-être frappé d'un traumatisme. 
- Ne vous en faite pas ! Je n'avais qu'à pas me faire renverser aussi, ai-je dis en riant pour le détendre.
- Hum , et bien après tout peut être que vous avez raison, m'a-t-il dis pour rire.

Pendant quelques secondes il m'a observé avec intensité et j'ai repris:

- Et deuxièmement ?
- Quoi ?
- Et bien vous avez dis premièrement,ce qui par logique implique un deuxièmement.
- Ha... Heu et bien .... Non rien. Je vais vous laisser vous reposer.

Et il s'en va sans me laisser le temps de répondre . Maintenant que je me rappelle de certaines choses, je me demande de ou est Matt en ce moment où ce qu'il fait. Alors je regarde l'heure et m'aperçois qu'il est 2:30 du matin.
Je vais devoir très vite m'endormir si je ne veux pas ruminer.
Mais c'est peine perdue , maintenant que je me souviens de mon accident. Je ne cesse de me poser une question en boucle.
Le rêve que j'ai fait en fin de compte est peut être la vérité. Peut être qu'on a vraiment essayer de me tuer ... Est-ce vraiment possible ?
C'est sûrement une personne qui ne m'aime vraiment pas.... Et c'est la que je réalise... Lydia, cette vipère je la vois vraiment bien faire ce genre de chose. Elle m'a toujours eu dans le collimateur je pense. Et je me souviens de ce que j'ai vu avant de revenir à Canet, cette pétasse sur les genoux de Matt. C'est plus qu'un ami pour elle. Elle est jalouse de moi ! Dommage que je ne puisse pas vraiment aller lui régler son compte a celle là, à cause de cette jambe de le plâtre. Je ne sais même pas si le médecin va vouloir me laisser sortir de si tôt. Ni quand on va m'enlever ce fichu plâtre.
Et d'un coup je pense a quelque chose de plus sérieux, mon frère ma sœur. Maxence, Megan quelqu'un les a -t-ils prévenus.
Sûrement pas , il est tard. Ils vont sûrement attendre demain . Ce qui est normal d'ailleurs, je vais devoir tout de même faire avec et essayer de dormir. Demain va être dur si je reste seul. Et surtout si je n'ai pas le droit de sortir de cet hôpital.

13 mars 9:30
J'ai finalement réussi a m'endormir vers trois heures du matin. On m'a réveille il y a de ça une demi heure pour me servir le déjeuner. Et peut de temps après le médecin qui est venu le voir hier, est arrivé. Avec son grand sourire malgré de très grande cernes.

- Docteur, dis-je en souriant.
- Bonjour, mademoiselle Boîtes, dit-il en me regardant droit dans les yeux.
- Alors vous me laissez sortir ? Demandai-je.
- Peut-être, doit dans l'après soit demain en fin de journée.
- Je peux donner mon avis ?
- Je crains que non, a-t-il rit.
- Bon bah je n'ai qu'à attendre patiemment qu'on me foute dehors, ais je rit à mon tour.
- Comment vous sentez vous ? Dit-il plus sérieusement.
- Très bien, et pleine de souvenirs. Même ma jambe ne me fais pas mal... Vous allez pouvoir m'ôter ça très vite. Ais-je dis en montrant mon plâtre.
- À ceci, ma chère je crains que vous soyer obliger de le garder un ou deux mois. Environ. 

- Pouah, beurk qu'elle horreur ! La poisse je dirais même.  Donc maintenant que je me souviens je vais seulement avoir mes yeux pour regarder mes séries. A quoi me servent mes souvenirs si je ne peux même pas reprendre la danse ? me plaignit-je.

Le grand brun, ria de bon cœur.  Puis il sort de ma chambre et va s'occuper de son travail qui l'appelle ailleurs. Vers midi et demi Maxence arriva et me pris instantanément dans ses bras. 

- Alors comme ça tu as retrouvé ta cervelle hein ? me dit-il en me tapant d'un petit coup de poing dans l'épaule.

- Hum et bien oui j'ai vue cette voiture noire et tout a refait surface comme si ils étaient simplement dans une armoire à attendre patiemment que  j'ouvre le placard. 

- Ok, ben tant mieux Megan et moi on avait vraiment peur que ça ne te revienne jamais...

Pendant toute la journée Maxence est resté avec moi, dans l'après midi on est revenu me faire quelques tests et on m'a dit que j'était libre de rentre chez moi. Quel soulagement, les hôpitaux pour moi très peu mais alors vraiment très peu. Je ne m'y sens vraiment très mal. Malgré mes plaisanteries à propos du forfait spécial hôpital je n'en reste pas moins répugné par les hôpitaux.

À suivre...

Voilou dites moi si ça vous a plu!
C'est vraiment important pour moi !
   

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