Une Dernière Vie

9.

Rehan est toujours devant Anastasia, elle est apeurée. Que feront ces hommes d'elle ? Elle sera leur captive puis... elle préfère ne même pas imaginer ce qu'ils feront d'elles.

- Ô Seigneur ! Viens moi en aide... chuchote-t-elle en tenant sa croix.

Rehan s'avance en souriant.

- Tu ne me prenais pas au sérieux, pas vrai ? Qu'est-ce qu'il te reste Nasser, hein ? Dit-il en riant.

- Les hommes et mon armée viendront ! Ils te feront souffrir ! Lui crie Nasser.

- Tes hommes et ton armée m'ont aidés, ils sont devenus les miens. Bientôt, ta population le sera... comme ton pays ! Admets que tu as perdue Nasser. Dit Rehan en souriant, victorieux. ... échec et mat.

Ses hommes n'attendent plus qu'un signe pour l'étrangler.

- Tues moi. Dis leur de me tuer. Me dit-il en baissant la tête, mais ne touches pas à mes enfants ! Ni ma femme ! Ils sont innocents.

- Ne t'inquiètes pas, mon problème n'est pas avec eux mais avec toi. Lui dit Rehan.

Il allait faire un signe à mes hommes pour en finir mais d'un coup, il voit une ombre. Son père.

Les hommes attrapent Anastasia et Shaheen par les bras.

- Lâchez moi ! Où est mon père ? Leur demande-t-il.

Ils ne répondent pas. Shaheen entend les cris et pleurs de ses soeurs et de sa mère. Il se détache des bras des hommes et courent vers le bruit. Elles étaient là, devant la chambre secrète.

- Baba... Dit-il en soupirant.

Son père le regarde puis secoue sa tête de droite à gauche.

- Baba... dit Rehan.

Il entend ensuite les cris de sa soeur dans sa tête.

- Baba ! Crie Hind en pleurant. Baba ! Non ! Baba !

- Ne le fais pas, Rehan. Ne le fais pas mon fils. Ferme les yeux et écoute dehors. Écoute leurs cris et leurs pleurs. Écoute les. Ne leur fais pas subir la douleur de la perte de leur père. Lui dit-il

Il regarde Nasser puis il tourne son regard vers la porte.

- Écoute moi, mon fils. Tu as eu ce que tu voulais, tu as réussis à conquérir l'Égypte sans faire couler de sang. Pourquoi en faire couler à la fin ? Dit-il.

Il ferme ses yeux un instant puis entend les pleurs de ses enfants, les pleurs de sa femme. Une part de lui le pousse à le tuer car, qui sait, il pourrait se retourner contre lui un jour mais une autre part, sa conscience, lui dit d'écouter le son de ses enfants. Sa conscience trouverait-elle le repos en laissant des enfants orphelins ?

- ... relâchez le. Dit Rehan.

Puis il se retourne et allait sortir de la chambre.

- Rehan. Entend-il.