Une Dernière Vie

111.

Quelqu'un toque à ma porte. Je l'autorise à rentrer. C'est Nahîl Pasha.

- Mon Sultan, j'ai trouvé l'homme qui accomplira notre mission. Me dit-il.

Il fait rentrer un jeune homme. Il s'incline, je lui dis de s'approcher alors il le fait.

- Comment t'appelles-tu ? Et quel âge as-tu ? Lui demandais-je.

- Je m'appelle Eskandar et j'ai seize ans, mon Sultan. Me répond-il.

- Il est perse, mon Sultan. Rajoute Nahîl, il s'est convertit au sunnisme à ses dix ans.

- À dix ans ? dis-je surpris, et ta famille ? N'as-tu pas de famille ?

- Mon père a été tué, mon Sultan et ma mère m'a renié. Je n'ai plus personne. Me dit-il.

Je hoche la tête. Nahîl le fait sortir puis reviens.

- Tu as eu raison de le choisir, Nahîl Pasha. Je sais qu'il accomplira son devoir. Dis-je.

- In shaa Allah, mon Sultan. Dit-il.

- Sinon, aucune nouvelle de nos frères en Inde ? Lui demandais-je.

- Toujours rien, mon Sultan. J'attends la réponse à ma lettre. Répond-il.

Je hoche la tête. Je vais rallumer cette flamme, je vais faire revivre les conquêtes de l'Islam, je le promets devant Allah.

REHAM

La nuit est tombée. Je me préparais à me coucher mais je vois de la lumière dans le ciel. Je fronce les sourcils. Je sors dans mon balcon et regarde la ville. Aicha arrive en courant.

- Sultana, la capitale est en feu ! Dit-elle.

- Aicha, appelle mes enfants et mes petits enfants. Dis leurs de tous venir ici. Et dis à Nahîl de prévenir l'armée. Lui dis-je.

- À vos ordres, Sultana. Dit-elle.

Puis elle s'en va en courant. Je continue à regarder la ville. Je sens l'arrivée des perses ici... ils ont agis plus rapidement que nous.

- Ô mon Seigneur, protège nous ! Chuchotais-je.

J'entends la porte s'ouvrir. Je rentre et je vous tout le monde. Imran, Neyla et leurs enfants Nihan, Esra et Shaheen. Ilan et Rayan avec Ilyes et Emna. Et Irena avec mes petits enfants Murad et Jihan.

- Venez, approchez. Leur dis-je.

Ils font ce que je leur dis et les enfants s'assoient entre eux.

- Qu'est-ce qui a pu provoquer ce feu ? Se dit Imran.

- Qui d'autre ça pourrait être à part les traîtres perses ? Dis-je en soupirant. Mais je ne pensais pas qu'ils seraient partis jusqu'à brûler une ville entière.