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Je traverse les couloirs du Palais. Je m'arrête devant le harem, je lève le regard vers le haut et vois Noor. Cette vipère. Elle me regarde en souriant. Je vois les servantes emménager ses affaires dans ma chambre. Je soupire en secouant ma tête. Ah mon fils... quelle erreur tu as faites.

- Maman ! Entendis-je.

Je me retourne et vois Ilyes.

- Tu pars ? Me demande-t-il.

Je hoche la tête.

- Je vais partir que pour un court moment, je te le promets. Lui dis-je en souriant.

- Le palais ne peut pas rester sans sa Sultane, maman. Me dit-il tristement.

Je le prends dans mes bras.

- Ne sois pas triste. Je ne serais pas loin. Le rassurais-je, je te confie tes frères et soeurs et neveux. Tu n'es peut-être pas le plus grand mais tu es le plus mature. Fais attention à toi.

- Qu'Allah te protège, maman. Me dit-il.

Je lui embrasse son front.

- Sultana, j'aurais aimée venir avec vous mais le Sultan a ordonné que je reste ici... Me dit Aicha tristement.

- Ne t'inquiète pas Aicha, prend soin de toi. Lui dis-je en souriant.

Ses yeux se mettent à briller, je la prends dans mes bras puis sors du palais. Je monte dans ma calèche et prend la route pour l'autre Palais.

SEIF (ESKANDAR)

Deux ans sont passés. Je suis devenu le beau-fils du Shah. Après qu'il ai vérifié les informations me concernant et m'ayant fait passer quelques tests de loyauté, il m'a donné la main de sa fille.

Je regarde par la fenêtre de ma chambre, j'y vois un de nos hommes. Il me fait un signe de tête, je le salue en retour en faisant un sourire en coin.

D'un coup, je sens des bras m'entourer. Je me tourne et vois Nafiseh. Je lui souris et elle aussi.

- Qu'est-ce que tu fais là ? Me demande-t-elle.

- Rien. Je me suis perdu dans mes pensées. Lui dis-je.

Elle hoche la tête. Je vois qu'elle est mal.

- Eskandar... ça me trotte la tête depuis plusieurs jours, je ne peux pas te le cacher. Dit-elle en grimaçant.

Je la prends par le bras et on s'assoit tous les deux.

- Je ne sais pas si t'es un espion... même si je ne le pense pas. Mais, si tu l'es, je ne veux pas que tu meurs. Me dit-elle tristement.

- Je ne suis pas un espion, Nafiseh. J'ai prouvé ma loyauté à ton père pendant deux ans. Lui dis-je en fronçant les sourcils.

Une Dernière VieOù les histoires vivent. Découvrez maintenant