Une Dernière Vie

25.

Je marche entre les tentes, il y a ceux qui éguisent leurs épées, ceux qui éteignent les feux, ceux qui se préparent pour la guerre de demain. Dieu sait qui s'en sortira vivant et qui sera mort.

- Mon Sultan, reposez vous. Ça fait depuis quatre jours que vous travaillez jour et nuit. Me dit Orhan Pasha.

- Orhan Pasha, la Perse est un grand territoire. Un puissant territoire. Il ne fera que renforcer notre puissance face à nos prochaines guerres contre l'occident. Lui dis-je. Il faut être prêt pour ne pas perdre.

- Mon Sultan, je pense qu'il aurait été préférable de s'allier avec eux. Me dit-il.

- La perse sera un territoire de mon Empire. Le problème est que la Perse est chiite, mon Empire est sunnite. Nous ne sommes pas aussi désespérés pour une alliance. Ils battent nos frères avec leurs armes alors on va sauver nos frères avec nos armes. Dis-je.

Il hoche ensuite la tête puis chacun rentre dans sa tente. À peine le silence s'est installé, j'entends des craquements. Je regarde par la fenêtre de ma tente et vois des hommes venir. Ils commencent à crier et à sauter sur nous.

Ils arrivent de tous les côtés et nous encerclent. Ce sont les perses. Les traîtres.

- Comment osez-vous pointer vos épées sur votre Sultan ? Crie Orhan Pasha.

- Il veut nos terres ! Ses pieds d'infidèles n'ont pas à toucher notre sainte terre. Jamais ! Crie un des leurs.

J'essaie de me contenir du mieux que je peux.

- Qui sont les infidèles entre nous et vous ? Qui brûlent vivant des hommes en pleines rues ? Qui ? Criais-je.

Un des leurs s'avance vers nous.

- Ou vous nous donnez les clés de l'Empire, ou... dit-il en re gardant son épée.

- Qui es-tu pour me menacer ? Qui ? Criais-je, je suis celui qui mettra à genoux ta terre par la permission d'Allah !

Les perses se mettent alors à courir vers nous et nous attaquer. Les coups vont de partout et il y a comme bruit que les bruits d'épées et les cris d'hommes.

- Ô Allah, envoie nous Tes serviteurs ! Chuchotais-je.

Je me battais jusqu'au sang jusqu'à que j'entendes des bruits d'hommes et de chevaux.

- Les renforts sont là ! Les renforts sont arrivés ! Entendis-je.

Je lève le regard vers le haut puis souris.

ANASTASIA

Alors que j'étais avec Sultana Hind, une servante arrive et nous prévient du réveil de son oncle. Hind se lève rapidement en souriant puis sors en courant. Je sors derrière elle.