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Après que ma calèche s'est faite arrêtée en cours de route par mes hommes, je suis retournée à la capitale en me faisant passer pour morte.

- Sultana. Entendis-je.

Je me retourne et vois un homme cagoulé. L'homme enlève sa capuche puis sa cagoule.

- Nahîl ? dis-je.

- Heureux de vous revoir, Sultana. Me dit-il, vos hommes m'ont aidés à fuir et j'ai réussis à infiltrer une espionne au palais.

- Tu as bien fait, Nahîl. Lui dis-je, de quoi t'as-t-elle informé ?

- Sultana Alyanna tuera les princes, ce soir. Me dit-il, il faut faire vite.

- Appelle tous mes hommes, il faut qu'on se réunisse en urgence ! Lui dis-je.

Il hoche la tête puis s'en va. Je fais les cents pas, mes enfants vont être tués ce soir !

ALYANNA

J'écris cette lettre puis finis par mettre mon sceau dessus.

- C'est le décret pour la légalisation de la mort des princes. Dis-je à Sarah, fais le lire au grand vizir.

Elle hoche la tête puis s'en va. Quelques secondes plus tard, une autre femme arrive.

- Sultana. Dit-elle, Sultana Reham vient de décéder.

Je souris en entendant ces quelques mots. Enfin ! Je me suis enfin débarrassée de ma plus grande ennemi. Je sors de ma chambre et va dans la chambre de ses princes.

- Laissez nous sortir ! Me dit Erhan.

- Désolé Erhan, c'est interdit. Dis-je en souriant. Je suis venue vous annoncer une nouvelle... Sultana Reham est morte !

Erhan court vers moi mais mes serviteurs l'arrêtent.

- Tu vas me le payer ! Tu vas me le payer, Alyanna ! Crie-t-il.

Je sors de la chambre en souriant.

REHAM

L

e soleil commence à se coucher, je sors dans la rue en me fondant dans la masse. Personne ne peut me reconnaître. Mes hommes sont partout. Près à agir en cas de danger. Je me dirige vers le Palais.

Une fois devant, je m'arrête et laisse les hommes passer devant et tuer les gardes. Ils se mettent de côté et s'incline en me le laissant passer. Les filles du harem me remarque, elle s'approche en souriant mais je leur fais signe de se taire. Elles hochent la tête puis s'en vont. Djibril arrive en courant vers moi.

- Vite, Sultana ! Les bourreaux sont en train de se diriger vers la chambre des princes ! Me dit-il.

Je lance un regard à mes hommes.

- Restez devant la chambre de Alyanna pour ne pas qu'elle s'échappe. Leur ordonnais-je.

Ils hochent la tête puis chacun se dirige à la place où ils doivent être. Je tiens le bas de ma robe et me mets à courir. J'arrive devant les deux chambres. Celles des filles et celles des garçons. J'essaie de les ouvrir mais elles sont bloquées.

Une Dernière VieOù les histoires vivent. Découvrez maintenant