Une Dernière Vie

73.

Je m'assois sur mon bureau et je continue mon travail. Je veux m'occuper la tête avec autre chose, je veux oublier.

Quelqu'un toque à la porte puis je le laisse rentrer. Mon garde arrive et me préviens que c'est la servante de Reham.

- Dis lui que je ne veux voir personne. Lui dis-je.

Je continue à écrire.

- Mon Sultan, je lui ai dis mais elle insiste. Elle a dit que c'est important. Me prévient-il.

Je soupire puis lui dis de la laisser rentrer.

- Mon Sultan, Sultana Reham a demandée à toutes les servantes de sortir de sa chambre et elle a fermée la porte complètement. Me dit-elle en panique.

Je fronce les sourcils puis sors de ma chambre, je marche rapidement vers la chambre de Reham. Je secoue la porte mais elle est bloquée. Je la frappe de mon épaule jusqu'à qu'elle se brise.

Je rentre dans la chambre et je cherche Reham du regard. Je la trouve assise, silencieuse. Elle fixe un point invisible.

- Je voulais être près de toi pour te soutenir mais je vois que tu as trouvée quelqu'un d'autre que moi... dit-elle doucement.

- Reham, j'ai le droit à ces femmes. Lui dis-je, ne fais pas semblant de ne pas savoir qui j'aime entre eux toutes.

REHAM

Je me lève et m'approche de lui.

- Je pensais que tu m'aimais, Rehan. Mais je me suis trompée... ou peut-être que je me suis fais de faux espoir ? dis-je en baissant la tête.

- Reham... chuchote-t-il.

- J'ai oubliée tout ce que j'étais, j'ai eu des enfants de toi, j'ai abandonnée mon ancienne religion et j'ai suivis celle que tu suis. dis-je les larmes aux yeux, peut-être que tu t'es lassé de moi ? Peut-être que la faute vient de moi ?

Je commence à voir flou à cause des larmes. Je ne veux pas pleurer. Non...

- Dis moi, Rehan. Qu'est-ce qu'il s'est passé ? Tu ne veux même pas me voir. Dis moi ! dis-je la voix brisée.

- Je t'aime, Reham... Mais un sultan n'a pas qu'une seule concubine... dit-il en hésitant.

- Alors j'aurais souhaitée te rencontrer avant que tu ne deviennes sultan... dis-je les larmes aux yeux.

Je me suis retournée pour partir mais il m'attrape par le bras.

- Reham, je veux juste du temps. Les événements se sont accumulés, j'ai besoin de m'occuper la tête avec quelque chose pour oublier. Me dit-il.