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Je sens l'air chaud de ma capitale. Je suis de retour. Je peux enfin le dire : je suis de retour à ma maison. J'arrive au jardin de mon palais. Je souris. Mon coeur est tellement apaisé...

Je rentre à l'intérieur du palais. En passant devant le harem, je vois que toutes les filles sont debout devant la porte.

- Attention ! Sa Majesté Sultana Reham !

Elles se regardent entre elles puis commencent à chuchoter. Je passe devant elles, elles viennent vers moi.

- Sultana, par la grâce d'Allah vous êtes revenus saine et sauve ! Disent-elles, le palais n'avait aucun goût sans vous.

- Et je suis de retour, mes filles. Dis-je en souriant, les mauvais jours sont passés.

Elles sourient. J'entends ensuite des pas. Je me retourne et vois Aicha venir vers moi en courant. Elle ralentit peu à peu, au fur et à mesure qu'elle s'approche.

- Sultana... chuchote-t-elle, les larmes aux yeux.

Les larmes me montent aux yeux, aussi. Je lui souris.

- Aicha... dis-je en souriant, approches ma fille, que je te prenne dans mes bras.

Elle s'approche doucement puis je la sers contre moi. Elle se met à pleurer.

- Sultana... vous êtes enfin de retour. Allah a exaucé nos prières. Dit-elle joyeusement, j'ai eu tellement peur quand ils nous ont dit que vous étiez morte. J'ai eu peur de ne plus jamais vous revoir.

- Je suis revenue, Aicha. Et je ne vous lâcherai plus jamais. In shaa Allah, je resterais auprès de vous jusqu'à mon dernier souffle. Lui dis-je.

Elle sèche ses larmes puis m'accompagne jusqu'à ma chambre. J'ouvre lentement la porte et une fois que je rentre, je vois mes enfants. Je les prends tous dans mes bras.

- Ilyes, Ilan, Rayan, Emna, mes enfants. Chuchotais-je.

- Maman, ne pars plus jamais ! Me dit Emna en pleurant.

Je la serre fortement contre moi. Je sèche ses larmes et lui souris.

- Ne pleure pas, ma belle Emna. Lui dis-je en souriant. Regardes, je suismaintenant.

Elle hoche la tête puis souris. La porte s'ouvre et je vois mes petits enfants.

- Grand mère ! Crient-ils.

Je me baisse à leur hauteur et les prends dans mes bras. Imran arrive avec Neyla, puis Irena. Elles embrassent toutes les deux le dos de ma main.

- Sultana, vous apportez la joie dans le palais avec vous. Disent-elles.

Je souris. Imran s'approche et m'embrasse aussi le dos de la main.

- Je savais que tu allais revenir, mère. Est-ce que c'est possible que le palais soit sans sa Sultana ? Me dit-il.

Une Dernière VieOù les histoires vivent. Découvrez maintenant