Une Dernière Vie

151.

Je m'assois devant mes hommes dans le Divan. Je regarde la carte face à moi.

- Le grand Israël... chuchotais-je.

Je prends un bâton et montre la Palestine.

- Cette terre... Elle a longtemps appartenu aux sionistes. Pendant quatre vingt dix ans. Leur dis-je, mon défunt grand père Emin, il l'a libéré avec les musulmans du monde à ses côtés. Avant cette guerre, cette terre était sombre. Mais par la volonté d'Allah, l'islam l'a éclaircit.

Tout le monde regarde, tout le monde écoute.

- Cette terre, c'est la maison de Jérusalem. Notre trésor. Les sionistes sont réapparue et ont commencés à attaquer nos frères musulmans de là-bas. Ils veulent rétablir le "grand Israël" qui s'étendra jusqu'à la Mecque. Expliquais-je.

Ils se regardent tous puis se mettent à chuchoter.

- Nous devons agir, maintenant. Nous devons agir pour que l'histoire ne se répète pas. Leur dis-je. Ibrahim Pasha, fais les préparations nécessaire, nous partirons ce soir.

Les hommes hochent la tête. Je sors du Divan et me dirige dans le jardin impérial où se trouve ma mère.

- Erhan ? Viens, approche toi mon fils. Me dit-elle en souriant.

Je m'approche et lui embrasse le dos de sa main.

- Tu t'en vas déjà ? Me demande-t-elle.

- Je pars ce soir, in shaa Allah. Lui répondis-je.

Elle se lève puis pose ses mains sur mes joues. Elle me regarde dans les yeux.

- Ne doutes pas de ta force, mon fils. Me dit-elle, rappelle toi toujours de qui est ton père. Tu es le fils du Grand Rehan, tu es le Conquérant. Le monde entier s'inclinera devant toi.

- Devant nous, maman. Rappelles toi que toi, tu es la mère de cette dynastie. Tu es la Grande Sultana Reham. Lui dis-je en faisant un sourire en coin.

Puis je lui embrasse son front.

- Je passerais te voir ce soir avant que je ne parte, je dois aller régler quelques affaires avant mon départ. Lui dis-je.

Elle hoche la tête puis je m'en vais. Cette fois, je partirais avec le coeur serein. Cette fois, ma mère est complètement à mes côtés.

REHAM

Après que mon Erhan soit partie, Irena arrive avec ma petite Hind.

- Grand mère ! Dit-elle en souriant.

- Hind, ma chérie. Lui dis-je joyeusement.

Elle vient s'asseoir avec sa mère. Irena lui dit d'aller jouer.