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Je sors de ma chambre, suivis par les hommes qui portent mes affaires jusqu'à la calèche. Je m'arrête devant le harem où toutes les filles s'inclinent devant moi.

- Vous allez nous manquer, Sultana. Me dit l'une d'entre elles.

- Je reviendrais bientôt, d'accord ? Je ne laisserai personne prendre ma place. Faites attention à vous les filles, elle va essayer de vous mettre de son côté avec des bijoux, de l'or et pleins d'autres choses. Les avertis-je.

- Que notre vie soit sacrifiée pour vous, Sultana. Nous vous trahirons jamais. Me dit-elle.

Je hoche la tête puis les salue avant de partir. Je regarde vers le haut et vois Alyanna, elle me regarde et sourit fièrement. Il ne reste plus qu'elle dans le palais.

- On verra qui rira le dernier, Alyanna. Chuchotais-je.

IMRAN

Je m'assois dans la tente, près de mon oncle. Je reste assis, la tête baissée dans un silence complet.

- Mon Prince, est-ce que je dois arrêter les hommes au combat ? Me demande un des hommes.

- Non, laisse les gagner Venise et on rentrera après ça. Lui dis-je.

Il hoche la tête puis s'en va. Il ne reste plus que moi et mon oncle. Je lui tiens la main froide.

- Tonton, peut-être que je ne te l'ai  jamais dis, parce que je n'aime pas exprimer mes sentiments mais... mais je t'aime. Je t'aime réellement. Tu es comme un père pour moi. Tu... Tu es cette source de lumière qui nous illumine tous. Reham. Puis mes cousins puis nous, moi et mes soeurs. Peut-être ont-ils déjà reçus la nouvelle au palais ? Ils doivent sûrement pleurer. chuchotais-je tristement, elle doit sûrement pleurer. Sultana Reham.

Je soupire en fermant les yeux.

- Je t'ai vu sur le champ de bataille, c'est la première fois que je te vois. Les histoires que racontaient les gens étaient vrais, tu devenais un lion. Un lion qui défend l'Islam. J'étais admiratif. Mais... il a fallu qu'un ennemi vienne te planter. Ton corps avait disparu, je te cherchais mais tu n'étais plus. dis-je faiblement, n'y aura-t-il pas d'autres fois ? D'autres bataillesl'on verra Rehan le lion ? Hein ? Répond moi, tonton. Ou tu es réellement mort et tu ne vivras plus ?

Ma tête tombe sur son torse. Les larmes me montent aux yeux.

- Je t'en supplie, tonton. Pour moi, pour mes soeurs, tes enfants et Reham, je t'en supplie, réveille toi. Réveille toi. dis-je les larmes aux yeux.

Une Dernière VieOù les histoires vivent. Découvrez maintenant