Une Dernière Vie

147.

Aujourd'hui est la fin de la mission de Nahîl et Seif. Je remarque que Aicha n'est pas comme à son habitude.

- Aicha, ne t'inquiète pas. Ton frère va revenir in shaa Allah. La rassurais-je.

- In shaa Allah, Sultana. Dit-elle.

Le chef du harem arrive. Il me dit que Erhan m'appelle. Je hoche la tête puis me lève. Je me dirige vers sa chambre. Ses gardes m'ouvre et je rentre.

- Erhan ? Tu m'as appelé ? Lui demandais-je.

Il hoche la tête. Je m'approche de lui.

- Nahîl et Seif ont réussi leur mission et ils arrivent. Ils sont en chemin. Mais... commence-t-il.

J'attends qu'il continue.

- Ils ont attrapés ta cousine Victoria. Elle s'était alliée avec la princesse. M'informe-t-il, si tu veux la voir, elle est au cachot.

Je hoche la tête puis sors. Aicha me suit. Les gardes me guident jusqu'à sa cellule. Elle est assise, l'air misérable.

- Je t'ai dis que c'était impossible... pourtant tu n'as fais qu'à ta tête. Je t'ai prévenue mais tu ne m'as pas écoutée. Dis-je.

Elle s'approche.

- Tu es heureuse, Anastasia ? T'as atteint ton but... tu as éliminée ta famille. Tu n'as plus aucune pitié pour nous. Et pourtant, nous sommes les seuls qui t'aurait aidée quand tu en aurais eu besoin. Me dit-elle.

- Sérieusement ? Alors où étiez-vous quand ils ont tués Rehan devant mes yeux ? Où étiez-vous quand ton père voulait me marier ? Hein ? Chaque fois que l'un d'entre vous réapparaît dans ma vie, c'est pour la détruire. Dis-je froidement, vous ne m'aimez pas. Vous m'avez vu comme votre ennemi.

Victoria se met à rire légèrement.

- Bien-sûr que tu es notre ennemi, tu as abandonnée ta famille, Anastasia. Tu nous as trahis. Tu es devenue la semblable de nos ennemis. Tu parles comme eux, tu t'habilles comme eux, tu manges comme eux. Me dit-elle, on te suivra jusqu'à ta mort, Anastasia. On deviendra ton cauchemar.

- Bien. Faites ce que vous voulez mais je ne crains qu'Allah. C'est à Lui qu'appartient notre vie. Lui dis-je.

Elle me regarde en souriant.

- En parlant de vie, je t'invite à sortir dans la cour du palais. Je t'ai ramenée deux bonnes surprises. Dit-elle joyeusement.

Je soupire. Je lui lance un mauvais regard puis sors.

- Voyons voir ce qu'elle a pour nous. Dis-je à Aicha.