Une Dernière Vie

135.

Je m'assois autour de mes enfants. Ilyes, Ilan, Rayan, Ahmed et même Imran sont là avec Emna.

- Je me rappelle ce jour où votre père m'a épousée. C'était peu avant qu'il ne meurt... C'était un de mes plus beaux jours. J'avais l'impression de vivre un compte de fée. Ce jour-là, il m'a affranchie puis il m'a épousé. Dis-je en souriant tristement, aujourd'hui, c'est ton tour ma belle Emna. Ce soir, tu vas enfin vivre une nouvelle vie, remplis de bonheur par la volonté d'Allah.

- In shaa Allah, maman. Heureusement que mon frère Erhan nous a déménagés dans le palais juste à côté. Sinon, je n'aurais pas acceptée. Dit-elle, au moins, je peux venir vous voir n'importe quand.

Je lui souris.

- Chacune de vos naissances a été la plus belle des choses qui me soit arrivée, je vous ai donnés naissance, je vous ai vu grandir et mûrir et aujourd'hui, je vous vois faire vos vies. Dis-je, qu'Allah fasse de votre avenir, un avenir radieux.

Ils répondent tous "amin" puis tout le monde se lève. C'est l'heure pour ma fille.

- Les garçons, rejoignez Erhan et moi, j'irais au harem avec Emna. Leur dis-je.

Ils hochent la tête puis je vais au harem avec ma fille. Tout le monde s'incline devant nous puis on s'assoit. On regarde la fête qui s'offre à nous. Tout le monde est heureux.

Quelques minutes plus tard, tout le monde s'arrête et Erhan entre suivis de ses frères. Il s'approche de Emna.

- Petite soeur, ce collier est pour toi. Dit-il en souriant, qu'Allah t'accorde toujours plus de bonheur.

Il se met derrière elle puis lui mets le collier.

- Merci grand frère, chaque fois que je le mettrais, je penserais à toi. Dit-elle en souriant.

Il l'embrasse sur le front puis la prend dans ses bras. Elle se tourne ensuite vers ses autres frères et les prends dans ses bras. Elle se tourne vers moi et s'approche. Je la serre fort contre moi.

- Ma fille, tu ne sais pas à quel point je suis fière de toi. Dis-je en souriant. N'oublies pas, je serais toujours à tes côtés. Tu ne seras jamais seule.

- Je le sais, maman. Et toi aussi, je serais toujours prête à t'aider et être là pour toi. J'aurais aimée rester près de toi, ici, mais je me dois tout de même de partir. Dit-elle.

- Ne t'occupes pas de nous, maintenant, une nouvelle vie commence pour toi. Allez, vas-y, ton mari t'attend. Lui dis-je.

Elle me prend une dernière fois dans ses bras puis quitte le harem et rejoins son mari. Une fois qu'elle s'en va, tout le monde part se coucher.

OMNISCIENT