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Je regarde mon fils, inquiète. Il va mal. Très mal.

- Tiens bon, Erhan. Nous sommes proches de la capitale. Lui dis-je, inquiète.

Il respire fortement. Je le vois en train de souffrir, les larmes me montent aux yeux. Mon Erhan...

Plus tard, nous arrivons devant la capitale. Je descends rapidement de la calèche.

- Agha ! Portez le Sultan jusqu'à sa chambre et appellez les médecins ! Criais-je.

Ils hochent la tête. Certains s'en vont puis d'autres viennent porter Erhan. Je les suis rapidement. Ils entrent dans la chambre et le pose sur le lit. Les médecins arrivent. Ils l'examinent.

Je me mets dans le balcon. Je ferme les yeux en entendant les cris de mon fils.

- Ô Allah... ne prends pas mon dernier fils ! Prends moi ! chuchotaisi-je faiblement.

Je regarde le ciel tristement. Mon coeur se déchire.

- Maman ! Crie-t-il, maman !

Je cours vers lui.

- Je suis là, mon fils. Je suis , Erhan. Dis-je les larmes aux yeux.

- Maman ! Maman ! Crie-t-il. Laisse moi partir ! Je veux mourir !

Je m'appelle Erhan. Fils de Rehan Ier et de Reham. Je suis monté sur ce trône à seulement l'âge de dix-huit ans.

Je commence à trembler des lèvres. La porte s'ouvre. Irena arrive.

- Erhan ! Crie-t-elle.

D'un coup, Erhan se calme. Plus de cris. Rien. Il nous regarde avec le sourire. Je ne comprends pas...

- Je t'aime, maman. Souffle-t-il, je t'aime Irena.

Je dis à un des homme d'appeller Murad de sa province. Je m'approche de Erhan et tiens sa main.

- Tu vas guérir, Erhan. D'accord ? Tu vas guérir ! Tu m'entends ? Lui dis-je.

Je ne voulais pas de ce trône. Je ne l'ai pas choisis. C'est un fardeau. Je voyais tout le monde heureux, sauf moi.

Il secoue sa tête. Il lève son index.

- Ashadu ana la illaha ila Allah wa ashadu ana Muhammad rassululLah. Murmure-t-il.

Je le regarde, en faisant les gros yeux. Il me sourit une dernière fois puis sa main tombe. Ses yeux se referment.

- Erhan ? L'appellais-je, Erhan ? ... non ! Erhan ! Mon fils ! Non ! Réveille toi ! Erhan !

Je mets ma tête sur son torse et pleure. Irena crie. Elle tombe au sol. Ce n'est pas possible. Mon fils n'est pas mort. Non...

- Erhan ! Criais-je en pleurant.

Après Rehan, Irem, Ilyes, Ilan, Rayan et Ahmed... Erhan s'en va aussi. Non ! Je ne peux pas le laisser partir.

- Erhan ! Réveille toi ! Criais-je, réveille toi ! Mon fils !

OMNISCIENT

Quand mon père est mort, j'ai su que la responsabilité me revenait. L'empire. Le trône. Ce trône qui a fait couler le sang de mes frères.

Une Dernière VieOù les histoires vivent. Découvrez maintenant