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Un an est passé. Un mois que je suis la seule femme du palais. Je n'ai autorisée aucune femme de rentrer dans la chambre de Rehan. Je me suis débarrassée de tous les obstacles, rien n'est plus devant moi. Plus rien.

J'ai la voie libre mais malgré ça, Rehan ne fais pas attention à moi. Je sais qui il a en tête mais je ferais tout pour qu'il oublie !

Je m'assois avec les enfants mais ils m'ignorent aussi. Ils ont de la chance d'être petit sinon, ils seraient morts comme Issa.

- Esmahan, est-ce que tu peux partir ? Je veux rester jouer avec mes frères et soeurs seul. Les servantes sont là pour nous surveiller. Me dit Imran.

Je sers mes poings et essaie de me contrôler.

- Je suis comme votre mère, Imran. Dis-je en souriant faussement.

Il s'approche de moi puis me regarde dans les yeux.

- Déjà, je m'appelle "Prince Imran" ! Et tu ne seras jamais comme ma mère. Ma mère est morte et seule Sultana Reham peut avoir ce statut. Chuchote-t-il d'un ton sec.

- Je suis aussi une Sultana, comme Reham. Je suis la seule femme ici, que ça te plaise ou non, tu dois me traiter comme ta mère! Lui dis-je.

- Ne te compares avec personne dans ce palais, nous ne voulons pas d'une femme comme toi ! Quand Reham reviendra, elle sera la seule femme dans ce palais. Mais toi ? Jamais. Dit-il froidement.

- Tu n'as aucun droit de me traiter comme ça, je suis la favorite de ton oncle. Dis-je en essayant de me calmer.

Il se met à rire.

- Je n'ai peut-être que sept ans mais j'ai tout les droits ! J'ai même le droit d'ordonner ton exécution maintenant ! Comprends que je suis de sang royale, que je partage le même sang que le Sultan du monde. Tu dois obéir à mes ordres... alors sors ! Crie-t-il.

Je lui lance un mauvais regard puis sors. Je réglerai mes comptes avec lui quand il grandira un peu plus... alors que j'étais dans le couloir, ma servante arrive à ma rencontre en souriant.

- Sultana, le Sultan vous invite à son dîner ce soir. Dit-elle en souriant.

Je souris. Tout va comme je le voulais. Je lui demande de me ramener quelque chose pendant que je vais me changer. Baba... maman... tout est fini.

REHAM

Je suis épuisée. Une année. Une année est passé et je n'ai vu personne du palais. Personne ne m'a encore trouvé. Je commence à perdre espoir. Je n'arrive même pas à m'enfuir. La semaine dernière, j'ai tentée mais je étais attrapée. J'ai encore les blessures des coups qu'ils m'ont fait.

Léonardo entre dans la salle, qu'est-ce qu'il fait ici, au beau milieu de la nuit ? Il s'approche de moi avec un poignard. Je le regarde en fronçant les sourcils. Il coupe les cordes qui étaient sur mes poignets et chevilles. Il me relève du sol.

Une Dernière VieOù les histoires vivent. Découvrez maintenant