No Witnesses (Partie I )

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Partie 1 :

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Partie 1 :

Je sens la main fraîche de ma mère, se poser sur mon omoplate et me tirer ainsi du sommeil. Elle murmure mon prénom doucement et même si je marmonne, le fait qu'elle me frotte le dos pour faire circuler mon sang m'apaise. Je baille, une fois, deux fois, trois fois et lorsque mes yeux s'ouvrent finalement, je souris à ma mère qui m'ébouriffe les cheveux tendrement, comme s'ils ne pouvaient pas être plus en bordel. Je me prépare avant de la rejoindre avaler les œufs brouillé qu'elle m'a préparé. C'est une certaine routine que j'ai avec elle, depuis toujours. Même du haut de mes 17 ans je n'arrête pas de la laisser me réveiller, et j'aime passer du temps avec elle. Dans la voiture, elle met du hard rock assez fort. De toute façon quand je veux lui parler, je n'ai qu'à baisser le son.

-J'ai refais ce fameux rêve où je suis un enfant et je me coupe la main, je lui signale alors qu'on s'arrête à un feu rouge.
-Tu veux rire ! Décidément ! Il doit forcément y avoir une signification.
-Mais c'est trop bizarre parce qu'à chaque fois que je fais ce rêve, j'ai la douleur à la main comme ci c'était réel.
-T'es trop emphatique, trésor, elle conclut en me déposant devant mon lycée, bon tu prendras le bus après ton sport. Bisous Newt.
-Pas de soucis, man', je conclut avant de sortir, mon sac sur l'épaule.
Elle klaxonne et je lui fais un dernier signe de main avant de tomber sur la bande qui me saluent à tour de rôle. Je ne sais pas si il y a grand chose à dire sur cette bande. C'est la bande de pote qu'on a au lycée. Celle dont on ne se lasse pas.
-Hé, Newt ! S'exclame Aris en m'apercevant.

Je salut tout le monde tandis que je me glisse dans leur conversation. Aris, c'est mon meilleur ami depuis le collège maintenant, partout où il va je vais, non que je sois son chien, plutôt que j'aime sa compagnie. Fry nous a rejoins la dernière année du collège, il était amusant en cour de sciences alors bon. Et en début de lycée nous avons rencontré Sonya, Gally et Brenda. Bref, je ne suis pas du genre à rentrer dans les détails, ni être très attaché aux gens qui m'entourent, je les aime beaucoup mais avec ou sans eux, ma vie reste la même. Une journée d'un lycéen banale qui va en cours, qui enchaîne avec sa séance de sport, plus particulièrement mes cours d'art martiaux mixtes que je fais trois soir par semaine. Mes amis trouvent ça assez stylé. Moi je trouve ça juste normal, je fais ça depuis mon enfance. Sonya et Brenda viennent souvent m'encourager à mes compétitions. C'est sympa. Le soir je prends un bus, Creigton n'est pas une super grande ville mais j'ai le temps de rêver et de repenser à mon rêve de la nuit dernière. Je ressens de nouveau la douleur au niveau de ma paume. C'est très étrange de ressentir les douleurs de nos rêves, ça paraît dingue. Je dois probablement être trop emphatique comme le dit ma mère. Lorsque j'arrive dans ma rue, je vois des camions de déménagement longeant la maison d'en face, elle était à vendre depuis longtemps cette maison. Il était temps. Des déménageurs rangent les cartons qu'ils ont pesé sur la pelouse en les faisant rentrer à tour de rôle de la maison. Je replace mon sac à dos sur mon épaule tandis que ma mère me rejoins.

-Nouveaux voisins ? Je demande.
-Ouais, et si on en croit les meubles, ils sont assez riches, elle soupire.
-On pourra leur emprunter du sucre pour venir visiter leur intérieur, je ricane.
-Non, on va les saluer maintenant, elle sourit comme si c'était prévu.
-Ça explique pourquoi t'as ce plat à gâteau dans la main ? Je déduis.
-Exactement.
-Mais j'ai pas envie de rencontrer des gens...
-Allez, Newt, elle soupire, ils ont un fils de ton âge en plus. Enfin je crois.
-Ok, c'est bon, mais on reste pas longtemps, je souffle en attrapant le plat de ma mère.

Newtmas OSOù les histoires vivent. Découvrez maintenant