BEHIND (Take 4 )

640 48 13
                                    

Take 4 :

Je ne me suis pas réveillé en pensant que c'était un rêve fantasmatique

Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.

Je ne me suis pas réveillé en pensant que c'était un rêve fantasmatique. Je sais ce qu'il s'est passé la veille. Je ne vais pas oublier. Jamais. Je sens sa présence, l'odeur qui m'a recouverte hier soir, notre nudité matinale et le fait qu'à peine réveillé, Thomas ne m'a pas laissé dire un seul mot, il n'a pas traîné à capturer mes lèvres de plus belles et on a pas arrêté depuis cet instant. C'est comme si nous n'étions jamais rassasié de ce qu'on faisait, c'est comme s'il j'en voulais plus même quand on finissait l'acte en lui même. On pouvait le faire et le refaire jusqu'à ce que s'asseoir devenait un tel calvaire qu'on prenait une pause pour remplir nos estomacs sans pour autant calmer nos ardeurs. On parlait en baisers, on s'exprimait en touchés, on se défoulait en cris et gémissements, en grognements. On levait et couchait tous les soleils de Los Angeles sans sortir de cette chambre du Mercure même si nous avions tous deux des maisons respectives. Nous n'avions pas besoin de nous changer, la chambre était à mon nom, on passait la vie nus ou en peignoir et Thomas se cachait dans la salle de bain lorsque le room service venait. Le tournage reprenait très bientôt et il fallait qu'on accepte le retour à la réalité mais à vrai dire, se laisser emporter par des désirs semblables à ceux des près adolescents était ce que nous voulions le plus. Thomas me plaquait contre les murs de la chambre, de la salle de bain, de la pièce à vivre, il me soulevait contre le canapé, le plan de travail, la table, le lit, le minfrigo et on dansait sans cesse comme si nos bouches étaient scellées l'une à l'autre et que nous avions que cette possibilité pour vivre. C'était sensuel, c'était vif, c'était sauvage parfois et ça me rendait fou, ça ébouriffait mes cheveux, ça mordait ma peau, ça la léchait goulûment, ça la serrait, la compressait, la faisait trembler. On ne laissait à l'autre aucun moment de répit. C'est comme si on s'empêchait de parler comme si l'autre allait dire une connerie. Comme si nous n'avions que cette base d'entente mais que ça marchait si bien qu'il fallait en rester là et ne pas chercher plus loin. Nous avions peur de voir le jour de fin arriver, nous voulions rester ainsi, nos corps ne faisant qu'un, nos bouches cousues sur celles de l'autre, nos yeux fermés sur ce monde qui continuait de tourner.

Je pousse un énième gémissement tandis que Thomas en appui sur mon dos, donne un ultime coup de rein qui conclut cette dernière partie. Je pousse un gémissement et retombe sur le matelas tandis qu'il reste sur moi à embrasser mon dos. Le calme envahit la chambre. Il pose sa tête contre mon omoplate gauche et je ferme les yeux en me laissant planer quelques secondes. Je pense ne jamais me lasser de ça et c'est ce qui va être le plus dure les jours suivants. Je le déteste toujours autant, c'est comme un drogué avec son héroïne. Je l'incite à se retirer d'un mouvement de mon bassin et il s'exécute avant de se retrouver sur le dos, les cheveux en batailles, le regard comme égaré dans le plaisir et ses doigts jouant avec les miens. Bordel mais ce qu'il est chiant à ressembler à un top modèle tous les jours. Ses grains de beautés sur le visage sont insupportables et me faire sourire comme ça me donne juste des crampes à la mâchoire à force. Ou bien c'est autre chose. Je lève les yeux au ciel à cette pensée. Je pense à demain, le boulot reprend, on va devoir arrêter, voir le monde extérieur, sortir de cette bulle et je crois que je n'en ai pas envie. Je crois que je veux pouvoir le garder là, le tenir, le faire jouir encore. Thomas se pose sur le côté et appuie sa tête sur sa main avant de me regarder. Seigneur, il va parler ! Je vais pour l'embrasser mais il stoppe ma clavicule avec sa main et ça y est il m'énerve plus que de mesure. J'ai envie de le frapper et de le chasser à coups de pelle.

Newtmas OSOù les histoires vivent. Découvrez maintenant