Mind Game

1.2K 70 13
                                    

Je ne sais pas depuis combien de temps on a la tête en bas de cette façon

Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.

Je ne sais pas depuis combien de temps on a la tête en bas de cette façon. Je sais que ça commence à durer et ça commence à être douloureux. Je ne veux pas rester ainsi toute ma vie mais lorsque je me distortionne pour voir mes coéquipiers, je vois leurs regards perdus et dépourvues d'espoir et mon cœur se serre. Minho garde son air blasé, comme s'il avait attendu ça toute sa vie. Newt a ses bras qui tombent vers le bas. Il ne doit plus les sentir lui non plus. Teresa semble avoir perdu connaissance mais de toute façon nous sommes complètement emmaillotés de cordes et il n'y a rien que je puisse faire. Minho semble vérifier régulièrement qu'elle respire. Je vois Aris qui semble réfléchir à une solution et je me dis au moins on est deux. C'était tellement bien partie, cette évasion, c'était bon, on était presque sortis. Mais Wicked nous a attrapé, Wicked nous on assommé et on s'est réveillés dans cet ancien laboratoire en ruine, les pieds pendus au plafond, la seul vision était le monde à l'envers. Ce monde que nous connaissions si peu au final. J'ai qu'une envie c'est de me débattre jusqu'à briser la corde mais ma chute serait fatale étant donné le vide sous nos pieds. J'entends alors des portes claquer et des pieds marcher dans notre direction. Je reconnais l'homme-rat, celui qui nous parlait de pâturages, de monde merveilleux et de liberté. Mon cœur s'accélère et je me mords la mâchoire. Même à l'envers il a toujours une tête d'abruti que j'ai envie de détruire. Deux gardes l'accompagnent et lui et son sourire de vainqueur me désignent ainsi que Newt. Le bruit réveille Teresa qui demande alors ce qu'il se passe tandis que Minho leur ordonne de leur dire ce qu'ils comptaient nous faire.

-Je n'ai pas besoin de vous expliquer quoi que se soit, dit Janson tandis qu'on nous traîne jusqu'à deux chaises, toujours les pieds attachés.

On se retrouve l'un en face de l'autre. Newt fronce les sourcils et voit alors un revolver sur la table qui se tient entre nous. Il regarde Janson perturbé et je vois qu'il commence à devenir plus pâle qu'il ne l'est déjà.

-On va devoir se tuer ?
-En quelque sorte, dit Janson en explosant de rire et je sens des sueurs froides envahir mon front tandis qu'il s'approche de nous pour saisir l'arme. Connaissez vous le principe de la roulette russe ? Il demande d'un ton solennel et on secoue la tête avec Newt.

Nous ne connaissons rien de ce monde et certainement pas un principe avec un nom aussi étrange. Mais venant de l'homme-rat, ça n'annonce rien de bon ni d'amusant, sauf pour lui sans doute. Ce pervers. Je suis sûr qu'il en a maltraité d'autres. Je regarde alors mes amis qui semblent aussi septique que nous.

-Le principe est simple, explique t-il. Ce revolver a exactement de la place pour six balles. Seulement moi, il dit en illustrant ses mots, je ne mets qu'une seule balle. Je vais faire tourner le barillet et vous allez pointer l'arme sur votre tempe. Vous avez à chaque fois une chance sur six de vous recevoir une balle dans la tête. Celui qui meurt a perdu, il dit en riant pour lui-même tandis que je regarde Newt affolé.
-Vous n'avez pas le droit ! Hurle Minho, c'est de la torture mentale, et ça ne sert à rien.
-Détrompes toi, jeune homme, plus vous m'apporterez de réponses quand à vos plans, plus vous avez de chance que j'arrête le jeu avant que l'un de vous se prenne une balle entre les deux yeux. Est ce que vous avez compris ? Il demande en se penchant vers Newt qui lui crache dessus avant de le regarder avec de la noirceur dans le visage. Sale gosse, il dit en frappant son crâne.
-Ne le touchez pas ! Je hurle.
-Très bien, il sourit, que le jeu commence, Monsieur Newton, vous commencez.
-Et si on refuse ? Demande Newt.
-Dans ce cas, mes hommes se feront un plaisir de décrocher vos amis de leurs perchoirs pour qu'ils s'écrasent la tête contre le sol en bas, qu'en dites vous, les garçons ?
-Vous êtes le pire être qui existe sur terre, hurle alors Frypan.
-Newt, je lui murmure, regarde moi, Newt, on va le faire.
-Je peux pas, il dit tandis que des larmes aux creux de ses yeux apparaissent, je ne peux pas te regarder mourir.
-Assez parler et commencez ! Hurle Janson.

Newtmas OSOù les histoires vivent. Découvrez maintenant