Dangerous #5

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Je tirais une taffe sur la clope coincée entre mes lèvres tandis que le soleil cognait étrangement sur Chicago malgré la présence de l'hiver

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Je tirais une taffe sur la clope coincée entre mes lèvres tandis que le soleil cognait étrangement sur Chicago malgré la présence de l'hiver. Je humais l'air pourri du cimetières des voitures où on se trouvait. Sonya m'avait accompagné cette fois ci encore. Elle faisait son maximum pour je ne sois pas seul avec Thomas, ses frères et Teresa et cela lui permettait de d'observer Thomas afin de mieux m'aider à sortir de cette situation de merde. Thomas tapait du pieds avec impatience ou faisait des allers et venus comme un lion en cage et Sonya aurait clairement pu faire un reportage animalier sur lui. Le client était partie essayer la caisse et traîner à revenir. Intérieurement ça m'amusait ; se faire voler une voiture volée serait un beau retour du karma.

-Il est trop long, s'énerva Thomas.
-Calme toi, bébé, lui murmura Teresa d'un ton milieu en se frottant contre lui, ce qui me fit lever les yeux au ciel.

Minho et lui s'échangeaient des regards perplexes et Minho chargea son arme prêt à partir à sa poursuite mais avant qu'il ne fasse un pas, le client revint avec l'Alpha Romeo que j'avais passé des jours à retaper au garage en rêvant secrètement de faire bouffer du gasoil à Thomas avec son sourire arrogant. Il sortit de la voiture et s'appuya contre celle ci. Elle était passé de rouge à noir, les sièges étaient comme neuf, même la station radio était un pur bijou et je ne parle pas du moteur.

-Pas mal du tout ta caisse, Danger.
-Yep, tu la prends ?
-Pour $50 000, ouais.

Thomas souffla et Minho leva un flingue vers lui et durant une seconde j'ai cru qu'on allait être au milieu d'un règlement de compte de mafieux. J'ai tiré Sonya derrière mois et les hommes de main de l'homme en question laissèrent ses deux chiens s'avancer en grognant vers Thomas et Minho.

-On avait convenu de $80 000, dit alors Thomas.
-Alors Danger, le travail de la voiture est remarquable, on pourra à peine remarquer que c'est une voiture volée. Mais on sait que c'en est une. N'est ce pas ?
-La manière dont je l'ai trouvé ne te regarde pas.
-Vu que je vais l'acheter, si ça me regarde.

Je voyais Thomas serrer des points et je jubilais intérieurement qu'il se fasse baiser de la sorte. Il a lancé un regard vers moi comme pour me demander d'intervenir. J'ai alors haussé les épaules et j'ai regardé le client.

-Elle roule comment ? J'ai demandé.
-Parfaitement, il répondit, Danger disait vrai à ton sujet, t'es doué, Newt.
-Je sais, personne ne devinerait que c'est une voiture volée, n'est ce pas ? Parce que je t'ai même changé le système pour la démarrer.
-Où tu veux en venir ?
-Tu peux entuber Danger comme tu veux, mais si tu l'insultes, tu insultes aussi mon travail, et j'aime pas trop ça.
-Mes chiens peuvent te réduire en pâté en deux bouché et tu crois que tu me fais peur ?
-Et sans tes chiens ? Qu'est-ce que tu vaux ?
-Newt... dit alors Sonya.

Ma sœur était étonné de ma manière de défier la mort et pourtant quand il s'est approché de moi pour m'intimider, je n'ai pas baissé le regard, je suis resté là à le confronter parce que ce genre de type je les cerne à des années lumières, ils font les durs avec leurs chiens et leurs gardes du corps mais derrière tous ces artifices, ils n'ont rien dans le froc et moi je voulais ma part du fric. Je sentais que Thomas me dévisageait sur le côté mais je maintenait le regard envers le client. Il a finit par le détourner pour parler à Thomas.

Newtmas OSOù les histoires vivent. Découvrez maintenant