BEHIND #2 (Flash 1)

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Flash 1 :

Ma sœur vint éteindre la télé avant de se poser avec moi sur mon canapé

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Ma sœur vint éteindre la télé avant de se poser avec moi sur mon canapé. Elle savait que j'aimais encore me torturer avec toute cette histoire même après deux ans. Je sentais mon genoux retrouver son tremblement habituel signifiant ainsi que j'étais nerveux avec tout cela. J'avais pris les mesures pour le peu de scènes que j'avais lors du deuxième volet et quelque part, j'étais soulagé que nous n'étions pas les protagonistes principaux. C'était suffisamment dure de tourner en sa présence alors Alby avait pris toutes les mesures pour que les producteurs tournent certaines scènes séparément. Je sais que ça a compliqué la vie de tout le monde mais c'était nécessaire pour ma santé mentale. Les producteurs avaient même parlé de me remplacer à un moment mais les fans ont tenu à ce que je reste dans la saga alors j'ai tenu bon, j'ai pris des antis dépresseurs, je me suis coupé des réseaux sociaux et j'ai fais de mon mieux pour ignorer la présence de Thomas avec beaucoup de difficultés. J'ai pu avoir encore du repos, faire une pause en désintoxication mais aujourd'hui nous étions la veille du tournage du troisième volet et ça m'avait jamais semblé aussi proche et aussi angoissant.

Sonya posa tendrement sa main dans la mienne où elle pu y saisir mon jeton de sobriété. J'avais grandi avec la célébrité et lorsque j'avais cru pouvoir l'utiliser à ma guise pour nuire Thomas Edson, je me suis nuis à moi tout seul. Quelque part, je l'avais aussi mérité, je suppose ? J'avais pris trop la confiance, la diva qui vivait et respirait comme bon lui semblait devait disparaître. C'est ce que ma famille n'avait pas aimé chez moi et elle avait pris leur distance pour cette raison. Ils m'ont quand même rattrapé en plein vol lorsque je suis rentrée en piteux état à Londres et que j'ai pleuré dans les bras de ma mère en lui disant que je voulais simplement disparaître. L'histoire en soit n'était pas bien grave, j'avais été surpris avec un homme, mais le plus dure a été de convaincre le public que j'étais aussi capable d'aimer les femmes alors que je n'avais plus envie d'aimer personne à présent. Mon psy m'a beaucoup aidé à rationaliser, à me faire réaliser que ce qui m'était arriver était une dure épreuve et que je pouvais être mal. Puis mes fans se sont mis à me soutenir et petit à petit j'ai réussi à relativiser. Mais le plus dure à présent, et ce qui persistait, c'était ma haine profonde envers Thomas Edson et la vie qu'il m'avait pourrit. Mon psy et ma famille avait tout fait pour convaincre que la vengeance n'y changerait rien, qu'une fois vengé, je ne me sentirais aucunement mieux et je sais qu'ils ont raison. Le plus dure dans cette histoire et que j'avais commencé à baisser ma garde, si j'avais voulu faire autant de mal en montrant son homosexualité au grand jour, c'était précisément parce que je commençais à l'apprécier et que c'était très dure pour moi de l'admettre. Aujourd'hui, girouette que j'étais, je rêvais secrètement de voir sa tête empalée sur un piquet mais je refoulais ces pulsions meurtrières pour le bien de la société. Il m'avait demandé de recommencer à zéro mais je crois qu'il avait compris qu'il était allé trop loin.

Le fait est qu'à partir demain, j'allais le revoir souvent, que nous allions avoir des scènes ensembles parfois très explicites et que tout le monde attendait ce tournage au tournant. Le fait est que je ne me sentais pas repus, que je n'avais pas dis mon dernier mots et que je comptais bien détruire sa vie aussi vite qu'il l'avait fait pour la mienne. Je le ferais de manière plus réfléchie, plus lentement, plus passionnément, plus langoureusement. Plus diaboliquement.

Newtmas OSOù les histoires vivent. Découvrez maintenant