Texte by : Xineptis
Je pense qu'un jour je m'en voudrais d'être là dans tes bras. On ne se connaît que depuis quelques mois mais tu m'as déjà bouleversé. Je crois que j'aime être avec toi et en même temps je te hais. J'aurais adoré que tu ne viennes pas à moi, comme j'aurais également apprécié que tu ne t'imposes pas dans ma tête tel un parasite.
Oh, c'est ça ! Tu es un parasite venu me détruire, m'enterrer moi et ma joie dans un sol de désespoir. J'aurais aimé ne jamais te voir, ou au contraire, j'aurais aimé te voir arriver dans ma vie et savoir que tu voulais me nuire. Tous mes proches m'avaient prévenu, mais tu étais déjà bien ancré en moi et tu puisais ton énergie dans ma joie. Tu m'as totalement vidé de ce sentiment pour le remplacer pas une tristesse sans nom qui me suit, enfin que je me traîne, pour encore un moment avec moi.
Tu portes un nom qui me hante, et tu souris quand tu le dis. Je suis malade par ta faute, mais tu m'ignores et tapes toujours plus fort sur mes bleus endoloris. Quelques fois, tu as même l'audace de me planter dans le cœur des morceaux de verre trempés dans de la rage et du dégoût. Tu m'enfonces toujours plus dans le noir de ma vie où rien ne peut être plus joli que la mort elle-même. D'ailleurs, il faudrait peut-être que je la rejoigne, après tout, dans la mort on ne souffre pas...
Je me suis affalé dans tes bras et tu ne m'as plus jamais lâcher. Ce jour là, j'étais au plus mal et j'ai cru naïvement que t'avoir autour de moi me rassurerait. Si je pouvais l'effacer, je le ferais car maintenant je suis piégé. Tu m'as dans tes griffes et tu me lacères la peau en m'entraînant toujours plus dans mon mal-être. J'aurais dû te repousser mais j'étais trop faible et tu as gagné.
Dépression, puisque c'est ton nom, sache que je te hais et te maudis au plus profond de moi-même. Tu n'es que misère et destruction. Tu m'as emporté dans tes bras mais je n'abandonnerai pas, je me bats et vaincrai avec force la violence que tu m'envoies. Je sourirais, pour une fois, franchement à la vie et l'embrasserais langoureusement comme si c'était la plus belle personne au monde ! J'ai bon espoir, tu ne m'achèveras pas. Jamais, plus jamais, tu ne me feras vivre ça !