Texte by X-just-hope-X
Je pensais que tu m'aimais, je pensais que je comptais pour toi, je le pensais sincèrement...
Mes yeux, ce jour là ce sont ouvert sur le plafond blanc, alors j'étais en vie ? Je clignais des yeux, m'habituant peu a peu à la lumière. Mon regard balaya la pièce, j'étais seul.
"Elle aurait dû être là"
Levant ma main vers le plafond, je m'aperçus que j'étais raccroché à des machines, j'aurais du m'en douter, le bruit de celles-ci emplissait toute la pièce. Mes oreilles sifflaient, et peu à peu mon crâne me fit mal. Je portais mes mains à celui ci, massant de mes doigts mes tempes douloureuses.
"Pourquoi as tu fais ça ?"
La porte s'ouvrit brusquement, dévoilant une infirmière, une expression de surprise pouvait se lire sur son visage et très vite cette expérience se changea en soulagement de bhoneur.Elle était restée là quelques secondes sur le pas de la porte. Puis enfin, elle se précipita à mon chevet.
- Jeune homme vous vous réveillez après 2 ans dans le coma, nous pensions à vous débrancher bientôt, elle soupira sûrement de soulagement. Vous êtes vivant ! Je vais appeler vos parents, ils seront contents.
Et moi ? pensais-je, et moi serais-je content de devoir les affronter. De devoir avouer mon erreur, de devoir m'étaler de honte devant eux. Et moi ? Qui prends en compte mon avis ?
"Il est mort ?"
Ces mots me reviennent comme une bombe en pleine figure. Pourquoi m'as tu abandonné, que signifie pour toi l'amour. Par quel mot tu voudrait le définir, par quels actes ? J'ai mal a la tête, j'ai peur, j'aurais voulu ne jamais me réveiller. Pourquoi as t'il fallu que tu nous brises ainsi ? Pourquoi as t-il fallut que je te rencontre ?
"Je t'aime, c'est pour ça que je vais te garder près de moi, pour l'éternité, m'aimes tu toi ?"
Il était minuit, quand tu m'as posée cette question. Il était minuit quand j'ai sentis tes ongles froits, tranchant me déchirer la peau. Cette sensation atroce, qui m'as arraché un cris de douleur. C'est là que j'ai vu ton visage qui affichait un sourire des plus sincères. Un sourire ? Un enfer. Et pour la première fois j'ai eu peur de toi. J'ai sentis tout les poils de mon corps s'erissés. Puis lentement tu as retiré tes ongles, devant mon visage défiguré par la douleur tu m'as dit "je t'aime". Mon sang s'est glacé et j'ai soudainement repris conscience. Si je restais, j'allais mourir . Alors avec les forces qui me restaient je t'ai poussé et j'ai entendu ton corps s'écrasé lourdement au sol. Je suis sortis de notre lit pour tituber jusqu'à la porte d'entrée, laissant des gouttes de sang sur mon passage. J'ai dégringolé les escalier, et j'ai rampés jusqu'à la sortie en jetant des petits coups d'œil au dessus mon épaule. Une fois sortie, j'ai appelé la police. Je me croyais enfin sauvé.C'est là que tu es arrivé en courant m'assenant un coup derrière le crane. Ma vue s'est brouillée, ma tête s'est mise à tourner et j'ai lentement fermée les yeux. Je n'ai même pas sentis la douleur de ma tête frappant le sol.
- Monsieur, elle vous attend. Il se tourna vers une jeune fille, elle était habillée du orange des prisonniers. Ses longs cheveux noirs tombaient jusqu'au fesse. Ses yeux étaient cernés, on aurait dit un monstre qui voyait pour la première fois la lumière.
- Elle veut vous parler repris l'infirmière. Ne vous inquiété pas elle est menottée, ma rassurat-elle voyant mon air éffreyé et mon mouvement de recul.
"Lila" pensais-je
- Malo.. commença t-elle d'une voix faible et hésitante
- Lila, je la stoppais dans son élan faisant un geste de la main. Ta seule vu me fait vomir. je ne savais pas exactement pourquoi j'avais dis ça. Mais à cet instant précis c'est ce que je ressentais . Je la vis frémir, et affiché un sourire forcé cachant ses larmes, sa peur, son dégoût envers elle même. Toute la haine que je ressentais pour elle s'est effondré, après cette phrase, j'ai baissé la tête comme si j'avais fait une bêtises, comme un enfant ne voulant pas être punis. Je n'osais pas la regarder, non je n'y arrivais. 5 ans repris-je c'était le nombre d'années que j'avais passé à t'aimer, 5 ans c'était le nombre d'années heureuse dans ma vie. 5 ans, Lila je relevais enfin la tête vers elle, je n'allais pas partir après 5 ans.
- Je t'aime avait elle dit avant de disparaitre dans les couloirs de l'Hôpital.
Je le sais, me dis-je à moi même.
- Moi aussi je te déteste...
Lila Mûrie condamné à 6 ans de prison pour tentative de meurtre sur la personne de Malo Clark son ex petit ami . Le tribunal avait donné son verdicte, avant de me lever je lui j'étais un dernier regard, qui durais une éternité. Ses yeux chocolats pétillant autrefois étaient devenu morne.
Je pris une grande inspiration, avant d'articulé sur mes lèvres une phrase , " Lila, va crever en prison". Avant de me retourner je la vis sangloter dans le box des accusés.
Je te déteste Amour.
Dis moi pourquoi 5 ans après. Lila pourquoi as tu réagis ainsi ? Notre dernière journée c'était pourtant bien passée. Toi et moi autour du feu, toi et moi mangeant tranquillement, toi et moi. Juste toi et moi.
Et encore une fois je tombais dans l'inconscience, mais cette fois je savais que j'allais me réveiller.
J'étais dans mon lit, j'étallais mon bras dans ce grand lit double. Je n'ai touché que le drap froid, je n'ai attrapé que l'air.
Ironique, tu ne trouves pas ?
Il fait froid sans toi, mais pour rien au monde je voudrais qu'il soit chaud.
Par une chaude après midi d'été, tu étais assise à lire ton livre sous le soleil. J'ai trouvé ça bizarre, mais j'ai trouvé ça curieux. Et on le dit la curiosité est vilain défaut ? Je l'ai appris à mon plus grand désespoir. Autre fois tes cheveux me faisait rêvé, soyeux, lisse, brillant au soleil. Tes yeux étaient profond on pouvait lire la joie, mais aussi une certaine tristesse. Une certaine tendance psychopathe et pourtant tu étais si belle.
- Lila je t'aime
