Texte by PlumeeA
Je t'écris. J'ai besoin d'extérioriser. Si j'en parle à mes amies, à coup sûr on va se disputer. Il me manque, plus qu'avant.C'est certain.
S'il ne me répond pas, il a une raison. Je n'ai pas envie de forcer. La seule idée qu'il soit avec celle qui m'a remplacée me tord le ventre et le cœur.
Malgré cela, mon âme culpabilise. Nos discussions n'étaient pas innocentes, on savait que nos mots avaient des conséquences. Je culpabilise, même si c'est lui qui a envoyé le premier message.Je culpabilise, même si je sais qu'elle ne le saura jamais. Je culpabilise, même si je sais que pour lui comme pour moi, ce n'était sûrement qu'un moyen de finir cette histoire. Je culpabilise.
Ses mots, ceux qui ont animé cette fameuse discussion me semblaient, me semblent aussi hypocrite qu'honnête. Ils me rassurent, me font mal.
« -Tu l'aimes vraiment ?
-J'en sais rien, je doute. Je regrette tellement ce que je t'ai fait.
-C'est normal de douter parfois...
-Avec toi, je n'ai jamais douté. Je regrette ce que j'ai fait. Ce que je t'ai fait. Tu es ma plus longue histoire, la meilleure. Je t'ai fait du mal, je suis si désolé... »
Je ne serais jamais le second choix, il est avec elle. Je lui souhaite tout le bonheur du monde. Tant mieux pour lui, mais il ne devra pas s'attendre à de mes nouvelles. Mon cœur, mon corps et mon âme n'ont aucune rancœur. Seulement beaucoup d'amour, de tendres se et de douceur.
Notre histoire était, est toujours magnifique, je l'aime autant que je l'aime lui. La fin sonnait plus comme une panne d'imagination, un auteur inconscient de ses actes a-t-il dit. Il aurait pu juste gommer la page, il le pourrait peut-être même encore, lui ai-je répondu.Les mots sont trop encrés pour être effacés. Il a raison ou peut-être pas, le trop plein de douleur parle-t-il à notre place ?
C'est fini. Vraiment. Il faut juste que ça rentre dans ma tête et dans mon cœur. Il faut que je ferme ce livre. Il est et restera mon premier amour. Pour cela, je l'aimerais toujours.
