Histoire d'amour qui se finit mal

26 0 0
                                    

Texte by : EvaChage

Pourquoi fallait-il que ma première relation amoureuse soit-ainsi ? Pourquoi a-t-il fallu que ce soit lui ? Du haut de mes 15 ans, cet homme de 17 ans, bientôt 18, m'avait charmée assez rapidement. J'ai toujours été naïve,mais le fait de ressentir les sentiments des autres au lieu des miens m'avait pourtant permis d'éviter tout ça...

Et, maintenant, je les ressens. Ces émotions qui me tenaillent sont bien les miennes, il n'y a aucuns doutes. Cette peur, ces doutes, ce vide, cette honte m'appartiennent bien...

Mon premier petit ami m'a détruite.Je n'ai jamais su dire non mais, cette fois-ci, je l'avais fait.Sauf qu'il n'a pas arrêté. Sa main m'a touchée à des endroits... Je n'étais pas consentante ! Alors pourquoi ?Je ne voulais, et je le lui ai dit ! Pourquoi est-ce que l'on ne m'écoute jamais ! Pourquoi... ?

J'aimerais pouvoir partager ce passé, encore une fois. Je n'en peux plus de vivre dans cette peur qui m'empêche d'avancer et d'être heureuse.

Pour faire simple, oui, mon texte pour ce concours sera sur une expérience personnelle. Et j'espère sincèrement que si des personnes vivent où ont vécu la même chose et me lisent, vous arriverez à en parler. C'est important, surtout de le faire au moment où ça vous arrive. Je n'utiliserais pas de termes très explicites car c'est vraiment gênant pour moi. Enfin,bref... Je commence mon histoire.

« Imaginez un lycée, avec tout un groupe d'amis qui vient d'accueillir une jeune fille qui a peur de beaucoup de choses et qui n'a pas confiance en elle. Elle est extrêmement timide. Un jeune homme de 17 ans l'aborde et ils deviennent vite amis.

Au fur et à mesure de leurs séances de taquinerie, ils finissent par sortir ensemble. Le garçon réclame alors un baiser. La petite, gênée, lui demande s'il serait possible d'y aller doucement, rappelant à l'homme que c'est sa toute première relation.

Le temps passe et ils s'embrassent maintenant tous les jours. La mère de la fille l'amène chez le garçon tous les week-ends pendant un après midi.

Il commence à vouloir toucher la gamine devant des films, en haut comme en bas. La petite se laisse faire, pensant que c'est normal. Mais elle commence à ressentir du dégout pour elle-même et une grande peur qu'elle ne comprend pas.

Le soir où il l'a fait pour la première fois, elle a pleuré dans son lit, en silence. Elle ne comprenait toujours pas pourquoi elle avait peur. « Mais je l'aime pourtant, pas vrai ? Et puis, c'est normal ce qu'on a fait, dans un couple, non ? » se dit-elle.

Après encore un mois ou deux, elle décida de mettre fin à sa relation. Ses amies ne comprenaient pas et l'homme l'insulta. Comprenant le mal qu'elle avait fait, la jeune fille fit la pire erreur qu'il fût ; Elle proposa au garçon de réessayer.

La semaine d'après, elle faisait une soirée pyjama avec des amis à elle, ainsi que son copain. Ils passèrent la soirée à regarder des films et à manger des pizzas et des sucreries. Lorsque tout le monde fût endormi, sauf les deux'' tourtereaux '', l'homme se mit à toucher l'intimité du bas de la fille.

Elle répéta plusieurs des « non »que seul lui pouvait entendre mais il ne s'arrêta pas. Quelques jours après, la gamine en eut marre et quitta de nouveau l'homme.Cet homme tenta de la faire culpabiliser, mais elle était désormais plus vide qu'une coquille. »


Cet homme m'a certes rendue plus mature, mais il m'a surtout détruite. J'ai maintenant des peurs ridicule... Je n'arrive plus à embrasser avec la langue, parce que les souvenirs remontent alors. J'ai peur de n'être qu'un jouet aux mains de l'homme que j'aime actuellement.

Sauf que je vois la différence.Celui-ci me respecte, m'écoute et s'arrête que je ne vais pas bien. Seulement, mes peurs et mes barrières restent... Et cela risque de nous détruire. Alors, désormais, je haï l'homme qui m'a fait toutes ces horreurs au plus haut point, même si ce n'est pas une solution.

Lorsque tout cela s'est passé,j'étais dépassée par les évènements, mais je n'en ai pas parlé. J'étais anéantie. Une douleur constante me déchirait le cœur et un vide plus grand que le néant me le broyait dans la même occasion. J'ai été dépressive jusqu'à... En fait, je le suis toujours. Mon corps est parfois pris de tremblements et de sanglots.


 Je ne vis plus mais je ne survis pas non plus. Je suis entre les deux, m'efforçant de paraître heureuse pour n'inquiéter personne. Mais en vérité, je suis déchirée entre la haine, le dégout, la peur, la tristesse, la honte, la confusion et l'envie d'oublier. Mais si j'oubliais,j'aurais trop peur de refaire la même erreur. Alors je préfère vivre avec tout ça que de recommencer.

Concours d'écritureOù les histoires vivent. Découvrez maintenant