Texte by YayaDele
- Lélia tu te réveilles ?
- Hmmm...
- Aller ma chérie, tu vas encore être en retard sinon.
- Oui oui, j'arrive maman.
- Bon d'accord, mais si dans deux minutes tu n'es pas lever, j'emploierais la manière forte. OK ?
Je me réveillai en sursaut. Ma mère est capable de tout pour me faire sortir de mon lit et généralement, cette phrase la ne dit rien qui vaille...
- Oui maman ! Mais ne t'inquiète pas ! Tu n'auras pas besoin de l'utiliser puisque je suis réveillée !
Je la regardai avec un grand sourire, j'espère que j'ai l'air crédible.
- Parfait ! Bon je vais réveiller ton frère. À tout à l'heure ma chérie !
Et elle reparti comme si de rien était. Parfois ma mère me fait vraiment peur. Enfin bon ! Aujourd'hui on est lundi, et le lundi signifie fin du week-end, début de semaine, retour au collège et revoir mes profs. Mais le lundi signifie aussi, revoir mes copines, et rien que pour ça, je l'adore !
Oh je ne me suis pas présentée. Je m'appelle Lélia, j'ai 13 ans (bientôt 14) et je suis en 4°2 au collège Le Cèdre (oui je sais, mon collège porte le nom d'un arbre mais je n'y peux rien). J'ai un groupe de cinq meilleures amies, Maëlle, Lily-Rose, Wendy, Justine et moi ! Nous sommes inséparables et nous sommes aussi ce qu'on appelle des otakus. Ça veut dire qu'on est fan de manga, d'anime, du Japon, etc. On a des délires assez bizarre avec ça d'ailleurs. Les autres ne nous comprennent pas parce que pour eux, ce n'est pas "normal". Moi je dis que ce n'est pas une personne qui vient en cours avec une jupe tellement courte qu'on se demande si elle n'a pas oublié de mettre un leggings en dessous et un décolleté tellement plongeant qu'on voit même son nombril, qui peut me donner une leçon sur la normalité.
Mais bon, on a l'habitude de ce genre de remarque et franchement, on s'en contre fiche.
Bon je devrais peut être arrêter de blablater et me préparer parce que sinon j'en connais une qui ne va pas me louper.
Je fis ma petite routine de tous les matins (je vous passe les détails, c'est vraiment inintéressant).
Je sortis de la maison avec mon frère et ma mère et me dirigeai vers la voiture. Je me disputai encore avec mon frère pour savoir qui irait sur la place passagère à côté du conducteur (nous sommes jumeaux donc il n'y a pas la règle du plus grand). Finalement nous décidâmes de régler ça au Shi-Fu-Mi et c'est lui qui gagna. Je partis alors m'asseoir sur les places de derrières en marmonnant. Le trajet se passa dans la joie et la bonne humeur, jusqu'à arriver au collège. Je fis un bisou à ma mère et sortis de la voiture accompagnée de mon frère. Nous rentrâmes à l'intérieur du collège et allâmes voir nos amis chacun de notre côté. Je vis les filles parler et me dirigeai vers elle.- Coucou les filles vous allez bien ?
- Lélia ! Oui et toi ? Me demanda Wendy.
- Évidemment !
Elles me firent un sourire puis la sonnerie retentit. C'était l'heure d'aller en cours (Je vous passe les détails de ses heures inintéressante).
La sonnerie marquant la pose de midi venait de retentir. Je me dirigeais vers la cantine avec les filles, nous étions en train de parler de Lily-Rose qui fangirlise totalement sur Ayato dans Tokyo Ghoul. Une vraie hystérique celle là, elle me fait trop rire. On prit toute notre plateaux et allâmes nous asseoir à une table de six. Une fille de notre classe, Zoé, passa à côté de nous. Elle entendit ce que nous disions et nous dit.- Vous parlez encore de vos mangas ?
- Oui. Lui répondit Justine.
- Mais, vous en avez pas marre de parler de ça H24 ?
- Bah non. On aime bien ça, ça nous fait rire. Lui dit Maëlle.
- Mouais... Je ne comprends même pas comment vous pouvez les trouver beaux. Ils n'existent pas, ce sont des dessins.
- Et alors ? Tu n'as juste pas le même point de vue que nous. Moi je ne comprends pas comment tu peux trouver Nathan beau et pourtant je ne viens pas te voir juste pour ça. Lui dis-je.
- Alors déjà je n'ai jamais dit que je trouvais Nathan beau ! Et en plus, les mangas, c'est trop nul.
- Qu'est ce que tu en sais ? Tu n'en as jamais lu et tu n'en as jamais regardé. Comment tu peux savoir si c'est nul. Répliqua Lily-Rose.
- Je n'aime pas la violence.
- Il n'y a pas que de la violence dans les mangas. Les thermes les plus courants sont : Shojo, shonen et seinen. Les shojo, c'est les mangas d'amour, les shonen c'est les mangas d'aventure, souvent fantastique et de bagarre, et les seinen, ce sont les mangas d'horreur. Et il y a plein d'autres style de manga ! Lui expliquais-je.
- Bon bref, peu importe, ça ne m'intéresse pas. À plus les folles.
Ça c'est notre quotidien. Nos camarades de classe ne comprennent pas notre passion pour l'univers japonais.
En 6ème, je ne connaissais pas les mangas, j'en avais jamais lu, j'en avais jamais regardée, mais en 6ème je n'avais pas les mêmes amies. Les amies que j'avais (si on peut appeler ça des amies) ne m'aimait pas vraiment. Chaque fois que je parlais, on avait l'impression que je faisais une bêtise, à chaque fois que j'essayais d'être drôle, elle me regardait bizarrement. J'étais la troisième roue du carrosse comme on dit. Résultat, j'étais devenue très timide et assez renfermer. Puis en 5ème j'ai rencontrée Maëlle qui m'a fait part de sa passion pour les mangas. Une passion que j'ai très vite aimée et qui est rapidement devenue la mienne aussi. J'ai aussi rencontrée Lily-Rose à ce moment là. En 4ème j'ai rencontrée Wendy et Justine. Wendy aimait déjà les mangas, Justine n'en connaissait pas du tout et Lily-Rose en connaissait que très peu. Avec Maëlle et Wendy, on les à instruitent en manga et elles ont adorées. On a créé un délire qui consiste à se trouver un petit copain dans chaque manga. On a aussi créé un délire de famille, chaque membre du groupe est un membre de la famille. Maintenant je les considère vraiment comme ma famille, et je suis vraiment heureuse de les avoir rencontrées. Avec elles, je n'ai pas besoin de me taire. Je reste juste qui je suis. Aujourd'hui, je peux dire que je suis vraiment heureuse de les avoir rencontrées, et il m'arrive parfois de me demander comment ma vie serait si je ne les avait pas rencontré. Franchement, je ne veut pas savoir. Ma vie est très bien aujourd'hui, et pour rien au monde, je ne la changerai.