2T : Mutilation et rencontre

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Texte by : Ga-by223

 Je ne m'étais pas rendu compte que la mort pouvait être si proche, je lui avais pourtant promis et finalement je fais tout pour la rejoindre. Rien ni personne ne pourra la remplacer.... Mon amour. Je ferme les yeux et inspire avant de sentir ce liquide rouge couler au long de mon bras, ce plaisir qui m'enivre et m'emmène dans un monde qui m'appartient, ce monde que je contrôle.

Rassurez-vous ce n'est une addiction, cette adrénaline que je ressent, Rien ne peut la reproduire. Les yeux fermés, j'inspire de nouveau, la lame du cutter du labo de science m'entaille de nouveau le bras, cela me plait et me procure un bien fou. J'entends la porte s'ouvrir et des bruits de pas hésitants, j'ouvre les yeux et la vois...

— mon amour, es tu revenu à la vie pour moi, dis-je à voix basse

Son regard rencontra le mien et je vois de la panique dans ses yeux, elle semble inquiète.

— tu va bien ? Dit-elle paniqué, oh mon Dieu !! Ajoute t-elle après avoir vu le sang couler sur le sol, je comptais tout nettoyer après, je suis pas quelqu'un de sale non plus.

Mon cœur frémit au son de sa voix, ma tête me tourne et je ne vois plus très clair. Je sent une personne me serrer le bras, et des claques contre mon joue sans que je puisse faire quoique ce soit.

J'ouvre les yeux, la pièce dans lequel je suis est habillé de blanc, je ne suis plus dans le labo de science. J'entends des voix provenant de la porte et il me semble que je suis le sujet de la conversation.

— vous pensez que c'est une tentative de suicide ? Demanda une voix féminine qui ne m'est pas du tout familière

— Êtes vous un membre de sa famille ? Rétorqua une voix d'homme

—...

Je n'entend plus rien de ce qu'ils se disent, mon bras est recouvert d'un bandage blanc un peu serré. Je décide de me lever pour rentrer, il est tard, je ne suis pas malade et en plus l'odeur de l'hôpital ne me met pas à l'aise.

La porte s'ouvre et... Je la vois de nouveau, ses yeux bleus, ses cheveux blonds et sa peaux si blanche que l'on peut en apercevoir les veines... Des veines si fines. Je suis tenté de la touché, mon cœur palpite, je ressens ce sentiment... Ce sentiment que ressent que lorsque je sent mon sang couler. Comment est ce possible...

— tu devrais rester allongé, me dit-elle

Je l'ignore et m'apprête à partir, elle m'agrippe le bras les yeux remplis de désespoir, c'est si pathétique. Celle que j'ai connu n'était pas comme ça. Je fais un mouvement de bras pour qu'elle me lâche, mais elle résiste. Je ne comprends pas pourquoi elle fais cela, je ne la connais même pas. Je fini par la pousser et elle manque de tomber, je lui tourne le dos et trace mon chemin.

J'arrive chez moi avec l'impression d'être suivi, il est plus de vingt heures et je ne sais pas combien de temps je suis resté là bas. Ma mère assise sur le fauteuil du salon me regarde avec des yeux interrogateurs.

— tu rentres bien tard c'est temps-ci, où étais tu cette fois me questionne t-elle

— j'étais quelque part maman et j'ai 18 ans, je ne vais pas mourir si je rentre après vingt heures, lui répond-je

Suite à cela ma mère reste muette, et je monte dans ma chambre pour me coucher. Le matin arrive très vite et c'est déjà l'heure de partir en cours, je mange rapidement quelques choses avant de sortir. Arrivé en bas de mon bâtiment, j'ai la grande surprise de voir une silhouette blonde devant la porte. J'arrive pas à y croire, elle m'avait suivi ?! Il faut que je remette les choses au clair avec elle. Elle se retourne et me vois arriver, son visage déjà lumineux est éclairé par un sourire.

Concours d'écritureOù les histoires vivent. Découvrez maintenant