Texte by Alim-Zz
7 mois, 18 jours et 13 heures ; voilà le temps qu’on a passé ensemble avant la rupture, on pourrait même dire la déchéance de ses sentiments envers moi. Je ne pouvais plus rien faire d’autre que pleurer sous ma couette. Tout le monde ne comprenait pas la raison de cette rupture ; pour dire vrai moi aussi. C’est allé si vite que je n’ai pas eu le temps de dire quoique ce soit.
Flash-Back
J’allais au collège comme tous les jours puisque j’avais que 14 ans, j’étais en 3ème. J’avais un accoutrement banal : robe gris dépassant de peu les genoux, avec un chemisier argenté par-dessus et des ballerines blanches. Arrivé à l’entrée du lycée, je remarque qu’il y a presque personne. Je me demandais si on n’avait pas déjà sonné mais quand l’horloge que j’eue regardée afficha qu’il était seulement 7h35min, je me dis qu’ils n’étaient pas encore arrivés.
Je commence à entrer dans les couloirs du collège quand j’entendis des voix au tour de moi qui disaient « Joyeux anniversaire ». Ma première réaction fut tout d’abord de sursauter par réflexe d’autodéfense avant de regarder autour de moi pour voir si c’était bien à moi que sont destiné ces mots.
Oui c’est bien pour toi
Cette voix s’était celle de ma meilleure amie, elle qui pouvait lire en moi comme un livre avait compris mes pensées. Elle s’approcha de moi, et me pris dans ces bras avec un sourire aux lèvres avant de lâcher un « Joyeux anniversaire ma brune ». J’étais sur le point de poser une question mais la blonde m’en empêcha. Et quand je vue l’énorme gâteau arrivé je ne pus m’empêcher d’esquisser un énorme sourire à mon tour. Il était recouvert de crème et avais mon nom « SARAH » écris dessus accompagné du chiffre « 14 ».
Tout le monde se mit autour de moi pour me voir soufflée mes bougies. Et quand j’étais sur le point de le faire, Emilie m’en empêcha… encore.
Attends ton prince charmant avant de le faire
Je rougie à ces mots, et je ne pus répliquer. Car quelqu’un venait d’entrer, c’était lui, avec ses cheveux beiges, son teint clair. Il était plutôt bien habillé avec un tee-shirt bleu qui faisait ressortir son minimal physique d’athlète, et un jeans noir. Il faisait 1m 70, ce qui faisait qu’il me dépassait de 10cm.
Le monde qui était autour de moi s’écarta pour laisser place à Ben. Il s’approcha de moi et me pris dans ses bras. Je lui fis un sourire avant de lancer un « je t’aime ». Tous nous chambraient avec des « oh mais qu’ils sont amoureux » ou « un bisou ». Mais à ce que je peux voir Ben ne leur prêtait pas attention, comme s’il était troublait par quelque chose. Je ne pus m’empêcher de lui poser une question
Qu’est-ce qui ce passe ? Tu as mauvaise mine.
Je ne sais pas pourquoi mais ce que je viens de lui dire à l’aire de lui déplaire. Il grimaça d’un coup tout en grinçant les dents ce qui calma tous les autres. Ils se demandent tous ce qui peut bien déplaire à Ben. Je savais très bien que je ne devrai pas lui poser une autre question mais je ne me pus m’empêcher.
Qu’est-ce que tu as ?
J’aurai du me tuer de parler, il ne paraissait pas content mais plutôt en colère. Il s’avance vers moi et me poussa. Tous parait surpris, moi qui retombe sur mon derrière encore plus. Un garçon l’attrapa par la main avant de lui demander s’il avait oui ou non perdu la tête. Ben ne se soucia pas de lui et s’approche de moi.
-tu commences à m’énerver. Il parait vraiment énervé et moi je commençais à être effrayer.
-mais pourquoi ? Que t’ai-je fais ?
-qu’est-ce que tu m’as fait !? Tu me demande ce que tu m’as fait ? Il rit un coup avant de continuer. Sarah oublie moi, tu as compris ? Toi et moi c’est fini.
« Toi et moi c’est fini » ces mots trottaient dans ma tête encore et encore à chaque seconde. Mais est-ce bien Ben qui se trouve devant moi ? Est-ce le Benoit dont je suis tombé amoureuse en 6ème ? Est-ce le garçon qui a été pour moi mon premier petit ami ? Non, c’était plus lui qui se trouve devant moi.
Je voulu lui parler pour comprendre le comment du pourquoi. Mais il ne m’en laissa pas l’occasion, et parti aussi tôt dans la salle. Le silence régnait, personne ne parlait. Des larmes chaudes commençaient à couler le long de mes joues. Emilie me tient par l’épaule pour m’aider à me relever, les autres quant à eux chuchotaient entre eux et cela déplaisait à ma meilleure amie qui le leur fit savoir
Et vous, vous regardez quoi ? Allez-y bon sang
Après que les couloirs eurent été vidés, il ne restait plus qu’Emilie et moi. Je dis à celle-ci de partir en cour car moi je rentre chez moi. Mais têtue comme elle est, elle me suggéra de me raccompagné. Je ne pouvais pas refuser car je ne me sentais pas capable de rentrer seul. Alors on abandonna le lycée avant de partir chez moi.
Fin du Flash-Back
J’ai été humilié par lui devant tout le collège, fait le sujet des conversations les plus méchants mais ce n’est pas ça qui me fait le plus mal. Je ne l’imaginais pas comme ça, mon premier amour ou même ma première rupture. Je me trouve toujours dans mes pensées quand j’entends la porte de ma chambre résonne. C’est ma mère. Elle entre après que je lui en ai donné la permission.
Tu te sens mieux ?
Je ne réponds pas et me contente de m’enfoncer encore plus dans mes draps. Je n’avais pas envie de parler à qui que ce ne soit même pas à ma propre mère. Je sens soudain une pression sur le lit : elle a du s’assoir. Elle me caresse le dos tout en me disant que c’est qu’un crétin et il ne sait pas ce que tu vaux vraiment. Je m’obstine tant bien que mal à vouloir croire cela mais ça ne marchais pas. Voyant que je ne réponds pas ma mère commence à me raconter une histoire.
-tu sais, c’est comme ça que j’ai rencontré ton père. Au collège je sortais avec un garçon, je l’aimais de toutes mes forces mais un beau jour il m’a abandonné pour une autre fille.
-Et alors. Dis-je en relevant la tête
-j’ai pas perdu espoir qu’un beau jour je rencontrerais quelqu’un de mieux que lui. L’ironie c’est que c’est à une fête qu’il avait organisé que j’ai rencontré ton père. Bien que je sais à quel point la première rupture fait mal, il ne faut pas que ça te détruis. Tu as toute la vie devant toi pour trouver ton âme sœur.
Son histoire était banale mais le fait que ce soit elle qui me le dit me touche. Il ne faut pas que je désespère. J’essuie mes larmes et afficha un sourire auprès de ma mère avant de lui dire.
Merci
3 mois plus tard
Cela fait maintenant trois mois qu’il m’a larguée, trois long mois que j’essaye de ne plus penser à lui. C’est le jour de la rentrer de 2nde, j’arrive au lycée avec Emilie et j’aperçue Benoit embrassant une fille. Emilie vu bien que les larmes montaient en moi. Elle voulut parler mais je couru en larme et me posa sur un banc.
Je suis en larme quand j’entends une voix près de moi qui me dit.
Est-ce que ça va ?
Je soulève les yeux pour voir la personne qui me parlait. C’est un garçon plus tôt beau avec un sourire aux lèvres, qui me tendent la main pour me faire lever. Je n’oublierais jamais ma première rupture, je n’oublierais jamais Ben ni cet épisode de ma vie mais je dois tourner la page. Je me lève et affiche un sourire avant de lui répondre.
Ca va
FIN
