Chapitre 38

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Le taxi arrive enfin, on monte dedans , je lui indique le centre-ville.

Il n'est que huit heure et demie donc on va allez manger un peu avant d'affronter ma mère, j'en ai aucune envie , comme d'habitude elle diras que c'est pas de sa faute que c'était imprévu, je connais ses discours et ses excuses par cœur.

Le taxi nous déposent devant une petite auberge , qui fait un peu de tout commerce, auberge, restaurant, bar et même banque.

Je le paye avant de prendre nos affaires et rentrer dans l'auberge.

Cette auberge est le premier endroit où j'ai étais quand on est venu vivre ici , la patronne Sabrina est la femme la plus gentille et adorable que je connaisse , son mari Édouard lui est très gent il m'a même appris à cuisiner.

On rentre ,il y a très peu de monde ,il y a des papys entrain de commenter leurs journaux et les infos , il y a aussi des mamies entrain de ce raconter leurs petits ragots et leurs petits-enfants en train de jouer.

Sabrina vient nous accueillir avec son sourire chaleur et sa bonne humeur.

Sabrina : Blanche! Tu es de retour enfin .

Moi: Oui mais pas pour longtemps je ne suis que de passage.

Sabrina : Oh. Vous voulez quelques choses à manger ? À boire ?

Moi: Ouii je veux bien un chocolat avec une omelette et toi Léo ?

Léo : Moi aussi.

Sabrina : Très bien je vous apporte ça allez-vous asseoir.

On part s'installer sur une table à côté du bar , vers les jeux et la télé.

Léo part jouer avec les autres enfants pendant que je regarde mon portable , il est neuves heures ici et dix-neuf heures en France.

J'ai vingt-quatre appels manqués de Honey et une dizaine de Harry , je voudrais leur répondre ou les rappeler mais pour le moment je dois régler quelques affaires.

Sabrina arrive avec nos plats.

Léo revient à table et on commence à manger .

Je paye et on part , il est dix heures ,ils doivent être réveillés, j'appelle un taxi .

On attend cinq minutes avant qu'il arrive, on monte et je lui donne l'adresse.

Une boule vient se former dans mon ventre , j'appréhende.

Au bout de vingt minutes on arrivent.

Je le paye et on descend , je souffle un bon coup avant d'avancer, les volets sont ouverts ce qui est bon signe.

On avance jusqu'à la porte et je sonne , mon beau père vient ouvrir.

Paul : Ah les enfants mais qu'est-ce que vous fait là ? Vous devriez pas être en France ?

Moi: Si mais je dois parler à ma mère et je te ramène ton fils.

On rentrent.

Tome 1 : Un regardOù les histoires vivent. Découvrez maintenant