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Chapitre 59

Je faisais mes devoirs sur mon ordinateur, au salon, assis parterre. Johnny, lui, était sur le canapé entrain de regarder la télévision.

Moi : Hyung ! Je comprends rien à mes exercices ! aide moi !

Johnny : demande à Doyoung.

Moi : D-Doyoung...

Johnny : tiens, d'ailleurs il est là. Doyoung !

Le nommé, qui marchait pour se rendre à la cuisine, levait les yeux de son téléphone pour croiser le regard de Johnny. En voyant son visage, je sentis mes joues se chauffer.
Il changeait de trajectoire pour venir vers nous.

Doyoung : tu veux quoi ?

Johnny : Jaehyun a besoin de ton aide.

Dit-il en reposant ses yeux sur son émission.
Doyoung, lui, posa les yeux sur moi. Mes joues était déjà cramoisis mais dès qu'il avait poser les yeux sur moi, mon coeur battu la chamade et mon corps chauffait.

Doyoung : j'ai pas le temps.

Mon visage se décomposa doucement, ne comprenant pas sa réaction. Je me contentai de lui répondre faiblement.

Moi : ah...

Il reparti directement dans sa chambre, sans avoir fait son détour à la cuisine. Je soupirais en posant mes mains sur mon visage.

Johnny : vous vous êtes encore disputés ?

Moi : pas vraiment...

Je me levais doucement et m'étirai.

Johnny : tu va où ?

Moi : le voir.

Je m'en allai donc dans sa chambre. En entrant, je l'aperçu allongé sur son lit à ne rien faire.

Moi : c'est donc ce que tu fais pendant ton temps précieux à ne pas perdre. Sérieusement, pourquoi tu m'évite ?

Doyoung : t'aurais pu toquer, j'aurais fait genre.

Dit-il en s'asseyant sur son lit.

Jaehyun : réponds.

Doyoung : tu vas me dire que ce n'ai pas évident ? Je t'aime, tu ne m'aimes pas mais on a dérapé... Maintenant j'ai honte de rester avec toi parce que je sais que tu ne ressens rien pour moi alors que mes sentiments pour toi se sont décuplés. Et puis... Et puis j'essaye de penser à autre chose au lieu de tes baisers si tendres, de ton toucher qui me donnait tant de chaleur, de tout simplement toi qui t'es accaparé de toutes mes pensées. Et je restes bloqué sur toi alors que tu ne ressens rien, et parfois je me demande que s'il n'y avait pas Taeyong, est ce que je serais dans ton coeur à ce moment même. Et je me pose toutes ses questions, et ça me soûle... C'est pourtant évident de comprendre cela...

Je me grattai la tête en riant.

Moi : pas vraiment non..

Doyoung : c'est pas marrant !

Je parti m'asseoir près de lui, le sourire aux lèvres.

Doyoung : arrête de me sourire comme ça.

Je souriais de plus belle.

Moi : comment j'ai pus ne pas le remarquer ?

Doyoung : de quoi ?

Moi : à quel point tu m'aimes.

Doyoung : je t'interdis de faire le prétentieux connard. C'est toujours moi le plus grand !

Moi : mais c'est moi le dominant.

Doyoung : J-je peux très bien te dominer !...

Moi : j'aimerais bien voir ça.

Doyoung : dis moi comment ! Je te montrerais !

Moi : embrasse moi.

Les yeux de Doyoung s'élargissèrent, ses joues se teintaient rapidement d'un rouge qui lui allait si bien.

Doyoung : euh... c'est que... euh...

Moi : quoi, tu n'arrive même pas à le faire ?

Doyoung : s-si mais... qu-que...

Moi : laisse moi faire.

Je nous approchais l'un de l'autre en ayant mes mains sur ses hanches. Je m'emparais alors très rapidement de ses lèvres et posai mes mains sur ses deux joues cramoisis. Doyoung pris très, voir trop vite les rennes en m'attrapant violemment par les cheveux pour tirer ma tête en arrière, continuant de m'embrasser. Il mordit ma lèvre inférieure sauvagement avant que la porte ne s'ouvre soudainement.

Johnny : c'était trop silencieux, alors je pensais que l'un avait déjà tué l'autre mais à ce que je vois c'est pas ça du tout...

Doyoung : dégage.

Après lui avoir clairement dit de sortir, Doyoung reposa sauvagement ses lèvres sur les miennes en me poussant sur son lit...