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Chapitre 74

Moi : Jisung ! Attend moi !

Il se retourna vers moi les sourcils froncés.

Jisung : dépêche toi alors !

Il s'avança vers moi en me prenant la main.

Jisung : on va quand même pas rater cette pluie d'étoile !

Moi : Jisung...

Mes joues se teintaient d'un doux rose pourpré.

Il était temps, je pense qu'il était temps. J'avais attendu trop longtemps... J'avais trop gardé pour moi, il était temps que je lui dise... Je le sentais.

Moi : je dois te dire quelque chose...

Il sourit, les sourcils toujours aussi froncés, commencent visiblement à s'impatienter, se plaçant en face de moi.

Jisung : okay mais plus vite !

Je raclai alors ma gorge et essayait de commencer.

Moi : je crois que...

Je baissai ma tête instinctivement, n'arrivant plus à exprimer mes mot, comme s'ils s'emmêlaient dans ma tête.

Jisung : Chenle.. S'il te plaît !

Moi : okay, okay... Je crois que... Que je t'aime bien...

Il se mit à rire avant de reprendre un air sérieux.

Jisung : mais moi aussi je t'aime bien ! C'est tout ce que tu voulais me dire ? Sérieusement Chenle !

Moi : non Jisung, pas dans ce sens...

Jisung : comment ça ?

Son sourire s'effaçait doucement de son visage. Il délassa sa main de la mienne.

Moi : je t'aime... Je suis amoureux... Amoureux de toi.

La pluie d'étoiles apparu soudainement à la fin de ma phrase. Je levai ma tête vers le ciel. Nous étions silencieux après mon aveux. Je n'espérais pas vraiment qu'il me dise quoi que ce soit, le connaissant, il est sûrement encore entrain de chercher le pourquoi du comment dans sa tête. Alors je me contentais d'essayer de changer de sujet.

Moi : les étoiles sont vraiment belles aujourd'hui...

Je n'osai pas regarder Jisung me contentant de sourire en regardant les étoiles, soulagé de lui avoir dit. Mais, l'atmosphere que j'avais créer ne semblait pas s'évaporer avec ma phrase sorti de nul part

Moi : si tu compte ne rien dire, je vais m'en-

Je senti alors les bras de Jisung autour de moi.

Je me sentais vraiment bien, mais, à ce moment, mes larmes se sont mises à couler à flot, et comme un idiot je le lui ai redis.

Moi : je t'aime...

Jisung ne disait rien, je pense qu'il n'osait rien dire, mais ça m'allait. Il ne m'avait pas rejeter. Il ne s'était pas moquer de mes sentiments et, rien que ce geste, me rendait heureux.