J'inspirais un grand coup avant de finir par toquer à cette fichu porte. On pouvait entendre, de l'extérieur, la forte musique, les pas de danse des invités, les cris, les rires, les discussions... Dans quoi me suis-je encore embarquer ?..
Un garçon qui avait l'allure d'une personne ivre, m'ouvrit la porte et m'incita à entrer en criant.??? : BIEN.... P.... IS B.... G... SSE !
Je n'entendis presque rien à cause de la musique alors je me contentais de lui sourire et de partir de ce pas à la recherche de Johnny. Heureusement qu'il se faisait voyant grâce à sa grande taille sinon je pense que je ne l'aurais jamais trouver.
J'avançais à grand pas vers lui avant de me trouver juste derrière et de tapoter son épaule. Il se retourna et son sourire fit place.Johnny : Taeil ? T... v... !
Moi : J'ENTENDS RIEN ON PEUT ALLER AILLEURS POUR PARLER LÀ !?
Il ria tout en me regardant profondément dans les yeux, avant de prendre ma main et de m'emmener en haut, dans une chambre à l'écart des gros bruits sourds. Je soupirais en m'asseyant sur le lit.
Moi : c'était une torture...
Johnny : t'es finalement venu...
Me disait-il en s'asseyant à son tour.
Moi : je me rends compte que c'était une très mauvaise idée.
Johnny : non ! Au contraire... Ça me fait très plaisir... Merci.
Il me reluquait si profondément que je ne pus m'empêcher de regarder ailleurs.
Johnny : merci d'avoir fais ça pour moi.
Moi : J-je... Je ne l'ai pas fais pour toi... C'était pour tester..
Tout en ricanant, il posa sa main sur la sienne et se rapprocha de moi.
Johnny : tu es sur de n'être venu que pour ça ? Je pense que je fais un peu parti de la raison pour laquelle tu te retrouves ici.
Je reculais pendant qu'il s'avança plus dangereusement.
Moi : N-non.. N-n'importe quoi...
Il enleva soudainement sa main sur la mienne et me pris les épaules pour m'allonger délicatement sur le lit.
Moi : J-Johnny, tu fais quoi ?
Johnny : pourquoi tu bégaie, toi, plein de grâce et d'allure ? Ah oui ! Parce que ton coeur bat beaucoup trop vite pour toi. Taeil, je sais que tu ressens encore des choses pour moi, toi aussi. Rien n'est encore perdu. On peut encore recommencer, t'en dit quoi ?
En me disant tout cela il continuait à approcher son visage du mien.
Moi : Non...
Dès qu'il fut assez près à son goût il ferma les yeux et approcha ses lèvres des miennes. C'est à ce moment que je pus le pousser assez fort pour me libérer.
Moi : é-écoute Johnny, entre nous c'est fini il y a longtemps... arrête de te ressasser le passé et avance...
Johnny : mais tu ne peux-
Moi : non Johnny. Pour moi, avoir été avec toi à été là pire erreur de ma vie. Je n'aurais jamais dû laiss-
Johnny : quoi !? comment ose tu !? Après tout les moments qu'on a passé ensemble tu oses les rabaisser à des erreurs !? Tu me déçois...
Moi : tant mieux... J'espère maintenant que tu auras toujours cette image du moi mesquin et que tu arrêteras de croire des choses inexistantes. Le mieux est qu'on ne se voit plus. Bonne continuation dans ta vie professionnelle et personnelle Johnny, ne viens plus me voir.
Je me levais du lit et commençais à m'en aller mais il entoura mon bassin de ses bras en se mettant à genoux. J'étais dos à lui, je ne pouvais donc seulement voir ses bras m'entourer. Mes larmes montèrent tellement vite mais j'essayais tout de même de me retenir. Je me retenais tellement fort, alors que j'avais juste envie d'éclater...
Johnny : tu ne peux pas me faire ça Taeil ! Tu ne peux pas me dire de m'éloigner de toi. Tu es ma vie MOON Taeil. Sans toi, je meurs... Veux-tu vraiment me voir mourir ?..
Taeil : t-tu... Tu te rabaisses Johnny, relèves toi...
Johnny : je m'en fous ! Je m'en fous si je peux paraître ridicule ou quoi que ce soit. Jamais, mais alors jamais, je te tournerais le dos. Je ne le pourrais jamais. Tu es plus que ma moitié Taeil. T'avoir rencontrer a été là plus belle chose de ma vie... La plus belle..
Je défaisais les liens de ses bras qui lui servait à s'accrocher à moi avant de lui dire, sans croiser son regard.
Moi : j'ai besoin de temps... Ne me contacte plus pour le moment.
C'est sur ces mots que je partis et il ne stoppa pas ma trajectoire. Je me précipitai de descendre les escaliers jusqu'à ce que je sorte de la maison, j'éclatai en sanglot. Ce fut plus fort que moi... Je marchais un peu plus loin de la maison avant de m'écrouler par terre.
Tu as été de loin la meilleure rencontre que j'aurais faite de ma vie... SUH Johnny...