𝟶𝟼. « 𝐀𝐑𝐀𝐇 ! 𝐘'𝐀 𝐋𝐄𝐒 𝐁𝐋𝐄𝐔𝐒 ! »

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Tarik et Nabil Andrieu (2012)

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Tarik et Nabil Andrieu (2012)

« 𝐸𝑙𝑙𝑒 𝑎 𝑐𝑒 𝑡𝑟𝑢𝑐 𝑞𝑢𝑖 𝑚𝑒 𝑝𝑙𝑎𝑖̂𝑡, 𝑓𝑒𝑚𝑚𝑒 𝑑𝑒 𝑐𝑎𝑟𝑎𝑐𝑡𝑒̀𝑟𝑒 𝑑𝑒𝑣𝑎𝑛𝑡 𝑒𝑙𝑙𝑒 𝑝𝑙𝑢𝑠 𝑑'𝑢𝑛 𝘩𝑜𝑚𝑚𝑒 𝑎̀ 𝑡𝑒𝑟𝑟𝑒 »


𝐉𝐮𝐢𝐧 𝟐𝟎𝟏𝟐, 𝐋𝐞𝐬 𝐓𝐚𝐫𝐭𝐞𝐫𝐞̂𝐭𝐬 (𝐂𝐨𝐫𝐛𝐞𝐢𝐥-𝐄𝐬𝐬𝐨𝐧𝐞𝐬), 𝐅𝐫𝐚𝐧𝐜𝐞

M I R A

Je me réveillais vers onze heure du matin, il faisait super beau. Je décidais de faire un gâteau aux myrtilles. En préparant la pâte, je jetais un œil par la petite fenêtre de la cuisine qui donnait vers la cour, et vit mes deux meilleurs amis. Tarik et Nabil étaient en pleine partie de foot, avec les petits du quartier. Depuis leur retour au zoo, ils continuaient à vendre mais tout ça allait s'arrêter dans quelques mois. Le but pour eux c'était maintenant de faire un maximum de bénéfice, plus que d'habitude, pour arrêter vite. Pour ça, ils augmentaient le prix de leur shit et de leur beuh, et travaillaient beaucoup plus. J'avais confiance en eux puisque qu'il savaient bien ce qu'ils faisaient. Après avoir marqué un énièmes but dans les cages adverses, Tarik s'éloignait en ricanant pour faire une pause. Il allumait sa clope en encourageant Yanis, Moha et Lazer qui luttaient pour marquer.

Reprenant mon gâteau, je détournais mon attention de la fenêtre pour écraser les myrtilles. Je sursautais en entendant une voix crier « ARAH ! Y'A LES BLEUS ! ». Prise de panique, je me précipitais à la fenêtre et vit tous les teneurs de murs courir pour s'enfuir. Les forces de l'ordre étaient venus en masse. Je cherchais dans les mouvements de foule si je voyais les miens, mais ne vit personne. Alors, pas loin du terrain de foot, je vis Tarik se faire arrêter et mobilisé contre les cages. C'était lui qu'ils cherchaient. Je hurlais mais personne ne m'entendais. Les flics le jetèrent dans leur voiture alors que Nabil accourait pour se jeter sur eux, pour défendre son frère. Je lui criait de s'éloigner mais il ne m'entendais pas. Personne de m'entendais. Soudain, un coup de feu résonnait. En voulant voir d'où ça venait, je vis gisant au sol, Nabil. Dans une marre de sang, il ne bougeait plus alors que Tarik hurlait de douleur. Je criais de toutes mes forces et m'effondrait sur le sol de la cuisine. Ressentant une douleur terrible dans la poitrine, je fermais les yeux. Trou noir.

En sursaut, je me réveillais dans mon lit. J'entendais des voix résonner en écho au loin, elles sortaient probablement du salon. Qui m'avais déplacé dans mon lit ? Maman ?
Je sentais des gouttes de sueurs froides dégouliner sur mes tempes, j'enfilais un long sweat et sortait de ma chambre, marchant faiblement. J'avais très mal au ventre et au crâne. De mes dernières forces, j'atteignais le salon les yeux entrouverts. Devant moi, il y avait ma mère et mon meilleur ami. Ils me regardait d'un œil inquiet et soucieux. Je me jetais dans les bras du brun :

n.o.s | 𝐏𝐀𝐑𝐋𝐄 𝐀̀ 𝐌𝐎𝐍 𝐂𝐎𝐄𝐔𝐑Où les histoires vivent. Découvrez maintenant