𝟷𝟾. « 𝑃𝑙𝑢𝑠 𝑞𝑢𝑒 𝑚𝑎 𝑣𝑖𝑒. »

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Mira et Nabil (2013)

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Mira et Nabil (2013)

Ce chapitre contient une scène détaillée à caractère sexuel, si vous n'aimez pas ce genre de contenu, vous pouvez parfaitement survoler cette partie. Vous serez prévenu juste avant !

- Oubliez pas de voter avant de lire, ça me motive vraiment à écrire quand je vois ça, bonne lecture 🖤 -


𝐌𝐚𝐢 𝟐𝟎𝟏𝟑, 𝐋𝐞𝐬 𝐓𝐚𝐫𝐭𝐞𝐫𝐞̂𝐭𝐬, 𝐂𝐨𝐫𝐛𝐞𝐢𝐥-𝐄𝐬𝐬𝐨𝐧𝐧𝐞𝐬

M I R A

Il faisait super chaud en ce milieu de printemps, comme tous les vendredis, j'allais chercher Yanis à son cours de motocross. À seulement 12 ans, il allait toutes les semaines faire de la moto avec ses potes, c'était sa passion. Malgré la mise-en-garde de ses frères et sa mère, Yanis avait insisté pour pratiquer ce sport en les convainquant de sa prudence. Pour le coup, je savais que ce petit était assez immature mais qu'il faisait très attention et c'était quelqu'un de plutôt sage. En effet, quand je voyais son entourage composé principalement de petits kékés qui cabraient toute la journée leurs scooters dans la cité, je craignais que cette attitude déteigne sur lui. Mais en vérité, il restait fidèle à son éducation et ses valeurs, il était au courant des dangers de la cité et des délits à ne pas commettre, grâce au vécu de ses frères. Et surtout, il savait que ces derniers n'hésiteraient pas à le recarder sévèrement si il jouait au con. En passant le récupérer, je connectais mon téléphone à l'enceinte de ma voiture pour téléphoner à Nabil :

- Wesh la plus moche de toutes les latinas, dit-il après plusieurs « bip » sonores.

- Salut le plus éclatés de tous les corso-algériens, soufflais-je sur le même ton moqueur.

- Évite de mentir c'est hram, tu sais bien que j'suis le plus beau.

- J'irais pas jusque là non plus Bilna, pouffais-je, t'es vachement basique comme mec.

À ces mots, je me garais dans une rue à proximité du stade de motocross, juste en face d'un Kebab. J'éteignais le moteur en restant en ligne avec mon petit con préféré.

- Tu diras pas ça quand j'vais me retrouver en face de toi hagouna.

- Haaa tu crois que j'te crains ? Toi ? provoquais-je un sourire aux lèvres.

Soudain, je sentie quelque chose taper contre la vitre du conducteur. En tournant la tête j'aperçus justement mon correspondant m'observer un sourire taquin en coin des lèvres. Adossé contre le grec dans son survêtement Nike noir, Nabil s'avança ensuite près de moi. Faisant mine d'être déçue de le voir, je baissais ma vitre en roulant les yeux vers le ciel. Il récupéra ce qu'il avait lancé précédemment sur la voiture et l'enferma dans son poing.

n.o.s | 𝐏𝐀𝐑𝐋𝐄 𝐀̀ 𝐌𝐎𝐍 𝐂𝐎𝐄𝐔𝐑Où les histoires vivent. Découvrez maintenant