« 𝐶'𝑞𝑢𝑖 𝑏𝑟𝑖𝑙𝑙𝑒 𝑠𝑢𝑟 𝑡𝑎 𝑚𝑎𝑖𝑛 𝑣𝑒𝑢𝑡 𝑑𝑖𝑟𝑒 𝑞𝑢𝑒 𝑡𝑢 𝑚'𝑎𝑝𝑝𝑎𝑟𝑡𝑖𝑒𝑛𝑠, 𝑞𝑢𝑎𝑛𝑑 𝑗'𝑎𝑖𝑚𝑒 𝑗𝑒 𝑠𝑢𝑖𝑠 𝑗𝑎𝑙𝑜𝑢𝑥 »𝐀𝐨𝐮̂𝐭 𝟐𝟎𝟏𝟗, 𝐀𝐣𝐚𝐜𝐜𝐢𝐨, 𝐂𝐨𝐫𝐬𝐞
M I R A
Ça faisait maintenant une semaine qu'on était en Corse, dans la ville d'origine des Andrieu. Hier soir, les garçons avaient préformés leur avant-dernier showcase prévu sur l'île. Il en restait encore un ce soir puis un autre au Maroc, en Septembre, mais pour le moment, ils s'accordaient une pause pour profiter de la fin des vacances en famille avec nous.
Actuellement, j'étais en train de luter avec la fermeture de ma valise bientôt sur le point d'exploser tellement elle était remplie. Après une semaine dans un hôtel luxueux, certains gars de la bande rentraient à Paris et d'autres y compris moi et Amira, avions décidé de rester un peu plus. Mais on changeait quand même de logement puisqu'on allait s'installer dans la maison de vacance de René et Sarah que leur avait payé leurs fils aînés l'année dernière, située dans la montagne. La villa paraissait magnifique sur les photos mais je n'y avait encore jamais été donc j'avais hâte.
— Tu galère hein, ricanait une voix grave en rentrant dans ma chambre.
Accroupis devant ma valise, je me retournais vers lui en sursautant. Il rentrait en affichant toujours ce sourire moqueur et s'approchait de mon bagage puis s'accroupissait aussi en tirant sur les fermetures pour tenter de m'aider. Je restais muette en l'analysant en silence. Je le détaillais. Ses boucles détachés et humides de la douche ou la piscine, sa casquette rose à l'envers, ses petites rides au coin des yeux qui se plissaient lorsqu'il était concentré dans sa tâche, Nabil fronçait ses sourcils. Je descendait doucement mon regard, l'air de rien, sur ses larges épaules, ses bras, son torse gaîné, et son long tee-shirt gris qui m'empêchait d'en voir plus. Puis ses bracelets qui se secouaient quand ses mains, ses belles mains que j'avais envie de sentir contre moi, s'attelaient à la tâche. Heureusement qu'il ne me regardait pas parce que je sentais clairement mes joues chauffer et leur couleur devait à ce moment précis plus se rapprocher du rouge que du beige.
— Et voilà tu vois c'était pas si compliqué avec un peu d'patience miss, déclara-t-il en se relevant, me faisant revenir sur terre.
— Gracias, déglutissais-je en me relevant aussi, ça faisait quinze minutes que j'étais dessus.
— Fallait juste appeler ton super-héros dans la chambre juste à droite de la tienne, souriait-il.
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n.o.s | 𝐏𝐀𝐑𝐋𝐄 𝐀̀ 𝐌𝐎𝐍 𝐂𝐎𝐄𝐔𝐑
Fanfiction𝗻𝗮𝗯𝗲̈𝗹𝗮 🤍 "on devait tout faire à deux, on a grandit ensemble, on devait tout faire à deux. impossible que la vie nous sépare, on se demande encore pourquoi on s'est menti dans les yeux" 𝐥𝐞𝐮𝐫 𝐯𝐫𝐚𝐢𝐞 𝐡𝐢𝐬𝐭𝐨𝐢𝐫𝐞.