𝟹𝟶. « 𝐋𝐚̀, 𝐨𝐮̀ 𝐭𝐨𝐮𝐭 𝐚 𝐜𝐨𝐦𝐦𝐞𝐧𝐜𝐞́ . »

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« 𝑂𝑟 𝑗𝑎𝑢𝑛𝑒, 𝑜𝑟 𝑔𝑟𝑖𝑠, 𝑜𝑟 𝑟𝑜𝑠𝑒 : 𝑗'𝑟𝑒𝑠𝑠𝑜𝑟𝑠 𝑑𝑒 𝐶𝑎𝑟𝑡𝑖𝑒𝑟,𝑞𝑢'𝑒𝑙𝑙𝑒 𝑠𝑎𝑐𝘩𝑒 𝑞𝑢𝑒 𝑗𝑎𝑚𝑎𝑖𝑠 𝑗'𝑙'𝑜𝑢𝑏𝑙𝑖𝑒𝑟𝑎𝑖 »

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« 𝑂𝑟 𝑗𝑎𝑢𝑛𝑒, 𝑜𝑟 𝑔𝑟𝑖𝑠, 𝑜𝑟 𝑟𝑜𝑠𝑒 : 𝑗'𝑟𝑒𝑠𝑠𝑜𝑟𝑠 𝑑𝑒 𝐶𝑎𝑟𝑡𝑖𝑒𝑟,
𝑞𝑢'𝑒𝑙𝑙𝑒 𝑠𝑎𝑐𝘩𝑒 𝑞𝑢𝑒 𝑗𝑎𝑚𝑎𝑖𝑠 𝑗'𝑙'𝑜𝑢𝑏𝑙𝑖𝑒𝑟𝑎𝑖 »

𝐍𝐨𝐯𝐞𝐦𝐛𝐫𝐞 𝟐𝟎𝟏𝟔, 𝐏𝐥𝐚𝐜𝐞 𝐕𝐞𝐧𝐝𝐨̂𝐦𝐞, 𝐏𝐚𝐫𝐢𝐬


N A B I L

J'arrivais place Vendôme et sortait de mon nouveau petit bijou. Ma Audi R8 noir mat. Je commençais à marcher vite jusqu'au magasin où j'avais rendez-vous, qui était sur le point de fermer. Il était dix-neuf heure mais il faisait déjà nuit noire dehors. Ça m'arrangeait parce que je pouvais plus vraiment sortir sur Paname en pleine journée maintenant, sinon je me faisais arrêter toutes les deux minutes pour une photo. Mais la nuit au moins, je risquais pas de m'faire voir c'est pour ça que je sortais de plus en plus prendre l'air le soir maintenant.

C'était le problème de la célébrité, et c'est ce qui me cassais les couilles. Parce qu'avec Tarik on avait toujours voulu être riches, pas célèbres. Sauf que là les deux allaient de paire. Depuis Dans la légende qui était sortit y'a deux mois, on avait complètement retourné le game. C'était incroyable, parce que même après les clips qui avaient vraiment fait beaucoup de bruit, on s'attendait pas à ça. On était déjà disque de Platine et on enchaînait les millions de vues à chaque clip. Maintenant on était nationalement reconnus, donc y'avait quelques inconvénients comme les photos dans la rue ou les malades mentaux et les groupies qui te traque. La vérité ça m'faisait bizarre d'être vu comme une resta alors que y'a de ça deux ans des gens qui m'adule m'auraient même pas calculé dans la rue. En vrai j'essayais de pas ressentir trop la pression médiatique qu'on nous foutait à mon reuf et oim pour garder la tête sur les épaules. Mais en sah, ça faisait peur quand j'ouvrais Insta et que j'voyais m'a tête partout et qu'on m'identifiait sur pleins de photos dont je me souvenais même pas. Et puis les meufs en chien sur moi aussi dans mes DM, sans parler de tous les nudes sur Snap et des grosses déclarations d'amour. Y'en a qui sont vraiment perchés putain.

Mais à côté de ça on avait un public solide. Le meilleur public sah. Et puis là on avait taffé toute la journée sur le prochain clip de notre web série, pour les régaler. La partie trois après Naha et Onizuka. C'était au tour de Bené. On avait pas fini parce que celle-là elle allait être plus longue que les autres. On a pas arrêté de charbonner, à refaire les scènes et à se taper des barres et surtout à travailler l'écriture de scénario pendant longtemps. Toujours avec nos acteurs sortis tout droit de mon Tzoo. Et le rap ça m'plaisait de plus en plus. On avait progressé de malade et là on préparait déjà la tournée qu'on comptait faire en Mai/Juin deux mille dix-sept. En plus de ça, on était déjà retourné au studio pour le prochain album. Ouais on s'arrêtait jamais. C'était tellement mieux maintenant qu'on avait acheté un studio pour enregistrer rien qu'à nous. Dans le 14ème plus précisément. C'était le nouveau squat parce que y'avait la salle d'enregistrement à l'étage, mais en bas on avait aménagé une salle avec canapé et télé pour se poser. Yanis et ses potes arrêtaient pas de venir ici d'ailleurs.

n.o.s | 𝐏𝐀𝐑𝐋𝐄 𝐀̀ 𝐌𝐎𝐍 𝐂𝐎𝐄𝐔𝐑Où les histoires vivent. Découvrez maintenant